COMPLÉMENT RAPIDE QUOTIDIEN DU VENDREDI 27 FÉVRIER 2014

MARCHÉS FINANCIERS

Tendance court terme :

Nouvelles pressions baissières modérées ce vendredi 27 février.

Pour le moment, on ne voit cependant pas de vraie correction s’amorcer.

Nous avons le week-end à venir un élément positif : soit il permet à la séance de ce vendredi de bien se terminer et lundi prochain aurait alors de bonnes chances d’être négatif; soit si la baisse se confirme aujourd’hui, il pourrait permettre un petit rétablissement lundi, au moins en matinée.

Nos indicateurs plus importants demeurent très contrastés. Une correction demeure toujours à l’ordre du jour, sauf si elle devait une nouvelle fois conduire à une évolution très plate.

Signalons qu’un signal négatif concerne notamment l’Europe. Sans doute la crise politique, économique et financière ukrainienne peut-elle conduire à de nouveaux désordres politiques européens. Et n’oublions pas la demande astronomique d’aide de 35 milliards de dollars de la part de l’Ukraine…

Cet indicateur négatif à également tendance à peser sur la croissance de façon plus générale : on pourrait avoir à nouveau des doutes sur la solidité de la croissance des pays émergents ou récolter une salve de mauvais indicateurs aux Etats-Unis ou en zone euro. Les indices boursiers pourraient en souffrir…

Tendance moyen terme :

Nous conservons des facteurs de soutien pour les marchés d’actions jusqu’au mois de mars 2014, qui tiennent à la monétisation des dettes souveraines (demi-quintile Uranus-Neptune), notamment celle menée à outrance par la Réserve Fédérale américaine et qui commence juste à être un peu réduite. Cependant, ils nous paraissent de plus en plus fragiles, tandis que des paramètres négatifs se sont cumulés depuis le mois d’août dernier (triangle négatif Uranus-Pluton-Jupiter) et constituent, à terme, une menace mortelle pour les marchés d’actions. Cela peut apporter de premières secousses brutales cet hiver, avant le début beaucoup plus franc d’une tendance baissière de long terme avec le printemps prochain.

Ces configurations planétaires négatives poussent notamment aux récessions et à la faillite des Etats, ainsi qu’à la montée et peut-être la prise du pouvoir dans des pays fragiles par des partis d’extrême-droite ou des dictatures militaires. La hausse des taux d’intérêt, qui a visiblement déjà débuté, est une autre conséquence de ces paramètres. Dans des conditions partiellement similaires mais moins graves, le krach de 1987 avait été provoqué par la hausse brutale des taux d’intérêts en présence d’un conflit identique à celui des années actuelles entre les planètes Uranus et Pluton (demi-carré en 1986-1987 et carré de 2012 à 2016). Les exemples fourmillent historiquement, ce n’est que l’un d’eux, mais il faut en tout cas s’attendre à une très probable longue et forte hausse des taux d’intérêts sur les mois et années à venir…

La France est comme prévu entrée dans la voie d’un effondrement de son appareil productif, le clientélisme des politiciens ayant sacrifié l’économie au profit des rentes publiques, du capitalisme de copinage et des connivences avec les différents lobbys comme de l’assistanat de masse. Le coût n’est plus supportable ni absorbable par une croissance qui s’en effondre logiquement en retour sous le poids écrasant de la fiscalité et des charges sociales.

L’année 2014 devrait continuer à voir s’aggraver les tensions politiques et sociales, les élections municipales devant traduire une forte poussée de l’extrême-droite et risquant de conduire à une situation proche du chaos politique : trois blocs politiques sans véritables majorités pourraient apparaître autour de l’UMP, du FN et du PS. La possibilité d’une dissolution de l’Assemblée Nationale va subsister sur les prochains mois, même si l’on peut douter, également dans ce domaine, du courage politique pour prendre quelque décision que ce soit de la part du président Hollande.

Un changement de cap politique semble en tout cas plausible entre le printemps et l’été prochain, Manuel Valls paraissant favorisé personnellement et pouvant donc éventuellement devenir Premier ministre. En tout cas, une politique plus libérale et moins soviétique pourrait être instaurée mais probablement dans des limites étroites qui ne seront sans doute pas suffisantes pour relancer l’économie et l’emploi en France. La confrontation Uranus-Pluton est spécialement défavorable à la France qui nous paraît entrée dans une période d’instabilité et d’anarchie pour plusieurs années.

Les tensions au Proche-Orient, actuellement contenues, devraient continuer à s’exacerber jusqu’à un très possible conflit militaire généralisé en 2014 ou 2015, impliquant très probablement l’Iran et son programme d’armement nucléaire. Des affrontements de nature militaire peuvent avoir lieu auparavant et préparer la voie à cette nouvelle guerre régionale, qui devrait notamment impliquer Israël.

La Belgique est toujours sur la voie d’un possible éclatement. La « réconciliation » des derniers mois sur certains facteurs positifs risque de ne pas tenir en face d’éléments négatifs et poussant à l’éclatement jusqu’en 2016 environ. Nous ne pouvons trancher catégoriquement sur ce sujet, mais en tout cas la possibilité d’un démantèlement du royaume belge demeure une option qu’ont confirmé les dernières municipales belges et qui pourrait s’accentuer avec les élections générales du printemps 2014.

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Complément rapide du 7 janvier 2013

COMPLÉMENT RAPIDE QUOTIDIEN
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MARCHÉS FINANCIERS

Tendance court terme :

Baisse des indices ce lundi 7 janvier en milieu d’après-midi européenne.

C’est surtout logique en prenant en compte le surachat des indices depuis le début de l’année. De petits indicateurs peu heureux aujourd’hui, peut-être jusqu’à mercredi, pourraient éventuellement accentuer un peu cette pression de court terme. Si la baisse se poursuit, le CAC 40 pourrait revenir jusque vers 3650 points éventuellement.

Nos signaux de moyen terme n’en demeurent pas moins positifs.

Tendance moyen terme :

La monétisation des dettes européennes devrait sans doute se concrétiser d’ici la fin de l’année 2012. Cela constituerait (et constitue déjà…) un soutien important aux marchés d’actions. Cela fait envisager une vague haussière qui pourrait s’étaler jusqu’au printemps, voire jusqu’à l’été 2013, et constituer à cet égard une bulle spéculative car déconnectée de la réalité économique.

A long terme, la crise de la dette et les pressions récessionnistes sur la croissance mondiale ne sont pas terminées. Les banques centrales ne font que reculer les échéances, mais on peut penser que cela ne durera pas au-delà de la mi 2013. La crise économique est loin d’être terminée, même si la croissance mondiale devrait sans doute être meilleure fin 2012 et sur le premier semestre de 2013.

Les prix du pétrole devraient rester à peu près stables sur les mois à venir et les pressions inflationnistes probablement contenues.

Les cours de l’or sont à notre avis haussiers à moyen et même long terme, la monétisation des dettes ne pouvant d’ailleurs que favoriser la recherche de valeurs refuges.

La France est entrée à notre avis dans la voie d’un effondrement de son appareil productif, le clientélisme des politiciens ayant sacrifié l’économie au profit des rentes publiques et de l’assistanat de masse. Une crise économique, politique et sociale d’envergue nous paraît le plus probable d’ici l’été 2013 tant l’équipe socialiste de fonctionnaires qui dirige le pays est d’une incompétence totale et le clientélisme la dominante contre l’intérêt général.

Barak Obama nous semble avoir toutes les chances d’être réélu président des Etats-Unis lors du scrutin de début novembre prochain.

Les tensions au Proche-Orient devraient continuer à s’exacerber jusqu’à un assez probable conflit militaire généralisé en 2014. Des affrontements de nature militaire peuvent avoir lieu auparavant et préparer la voie à cette assez plausible nouvelle guerre régionale.

La Russie de Vladimir Poutine pourrait contre toute attente s’assouplir un peu au plan de la politique intérieure et extérieure sur les mois à venir et en 2013. Des réformes plus démocratiques ne sont pas à exclure.

La Belgique est toujours sur la voie d’un possible éclatement. La « réconciliation » de ces derniers mois sur certains facteurs positifs risque de ne pas tenir en face d’éléments négatifs et poussant à l’éclatement jusqu’en 2016 environ. Nous ne pouvons trancher catégoriquement sur ce sujet, mais en tout cas la possibilité d’un démantèlement du royaume demeure une option qu’ont confirmé les dernières municipales belges.

Le 3 octobre 2012

France :
La spoliation mise en évidence…

Le Conseil Constitutionnel a censuré des dispositions symboliques de la loi de finances 2013, notamment en matière d’impôt sur le revenu et d’ISF. Sur le fond, cela ne change rien et, en dépit de son amateurisme évident, le gouvernement réintroduira prochainement de nouvelles dispositions qui ne pourront pas être contestées par le Conseil Constitutionnel. Les modifications n’auront lieu qu’à la marge…

Le caractère spoliateur de la fiscalité française n’en a pas moins été mis en évidence, constituant un prolongement avec les « exils » fiscaux de Depardieu, Afflelou, Arnaud, etc. Il s’agit d’un nouveau coup porté ou plutôt révélateur d’ un pays ou le consensus social n’existe plus en raison d’un assistanat de masse qui ruine les classes moyennes à cause d’une fiscalité et de charges sociales confiscatoires.

Cela s’inscrit toujours dans la période noire que connaît la France, période qui de notre point de vue a débuté de façon caricaturale l’été dernier et durera toute l’année 2013 à cause du grand carré Uranus-Pluton. Les conséquences iront bien sûr au-delà mais, compte tenu de notre façon de manier les cycles planétaires, c’est essentiellement sur 2012 et 2013 que nous avons pu repérer cette période noire. Tout le monde en est bien convaincu à présent avec un chômage qui augmente de 30 à 40.000 personnes par mois et traduit la fermeture de centaines de PME à un rythme accéléré…

Un simple constat de bon sens pour conclure : cette situation d’effondrement économique, moral et social ne peut que se poursuivre tant la fiscalité et la politique sociale sont ruineuses pour le pays. Contrairement aux autres pays, on remarquera d’ailleurs que les responsables politiques français ne souhaitent pas dans leurs voeux la « prospérité » que tout peuple peut attendre que ses élites la favorisent… Les voeux s’échelonnent de la gauche à la droite en souhaits de simple « solidarité » (traduisez par clientélisme et charges supplémentaires) ou « grandeur » du pays (traduisez par gloriole)…

Pour remettre d’aplomb un tel pays, il conviendrait de réduire drastiquement les dépenses publiques et tous les privilèges et rentes qui y sont attachés tout en baissant les charges contributives de façon massive : impôt sur le revenu, impôts locaux, CSG, ISF, multiples taxes en tous genres au profit de lobbys et rentiers de l’Etat.

A ce sujet, relevons par exemple que c’est l’équivalent du Conseil Constitutionnel qui, en Allemagne, a supprimé dans les années 1990 l’ISF germanique à cause de son caractère confiscatoire « par nature ». Rien de tel en France où les « Sages » se contentent de chipoter sur des virgules… Le résultat, c’est l’effondrement du pays et on ne voit aucune relève politique qui soit aujourd’hui capable d’engager les nécessaires réformes de fond après plus de 30 ans de frénésie fiscale et de clientélisme sans fin et sans issue…

Le 31 décembre 2012

France :
La crise à l’UMP terminée ?

Il est bien possible que la crise de l’UMP soit en passe de se terminer. Contre toute attente, un accord entre Fillon et Copé semble en passe de voir le jour avec une direction collégiale et une nouvelle élection pour la présidence du parti en septembre 2013.

Cela ne serait pas étonnant car, comme nous l’indiquions en novembre dernier, les conservateurs français devraient bénéficier de la belle relation qui unit en ce moment Saturne et Pluton (sextile de 60°). Cette bonne entente entre ces deux planètes sera parfaitement exacte une première fois le jeudi 27 décembre prochain, moment théorique de son apogée mais elle est bien entendu très présente depuis déjà plusieurs semaines.

La famille politique conservatrice française est très dépendante de ce cycle Saturne-Pluton, le RPF initial créé par le Général de Gaulle en 1947 ayant bénéficié d’une conjonction entre ces deux planètes, c’est à dire l’angle géométrique le plus puissant. Arrivé en ce moment à l’étape d’un sextile, c’est une occasion de mettre en valeur les thèses conservatrices et de donner un nouvel élan politique…

On vient d’ailleurs de bien le voir le week-end dernier. Outre l’esquisse semble-t-il solide d’un accord entre Fillonistes et Copéiste, l’UMP a remporté trois législatives partielles de façon très large, l’une d’entre elle permettant même à la droite de ravir un siège de député à la gauche. De la même façon, la manifestation de la gauche pour le mariage homo n’a pas fait vraiment recette en ne rassemblant que les troupes des lobbys gays subventionnés habituels, alors que les manifestations en défense du mariage hétérosexuel ont donné lieu à une véritable mobilisation populaire.

L’affaire Depardieu elle-même enfonce un peu plus le clou d’une politique de gauche incohérente et confiscatoire au plan fiscal. Hollande et le gouvernement Ayrault en sortent encore plus affaiblis, tant le matraquage fiscal affecte profondément les classes moyennes aussi bien que les couches les plus aisées. Le social-clientéliste de la gauche passe de moins en moins bien, surtout en pleine crise économique où les ménages voient leurs projets et leur niveau de vie s’effondrer.

Il va être intéressant, sur ce plan, de voir comment va se passer l’hiver prochain avec une superbe relation Saturne-Pluton qui va être omni-présente jusqu’au mois de mars. Une hypothèse très tentante est d’anticiper de beaux succès de l’UMP contre le pouvoir socialiste. Sur un plan général bien sûr, et plus précisément sur le mariage homo qui concentre en ce moment un grand débat de société sur les rôles respectifs de l’homme, de la femme et des enfants.

Nous avons aussi pointé en novembre dernier que Jean-François Copé devrait probablement bénéficier d’une très belle période sur les mois à venir. S’il y a un accord avec François Fillon, la voie serait au moins ouverte pour lui car, en tant que président de l’UMP, il lui reviendra de guider l’opposition au gouvernement Ayrault. Compte tenu de l’aide que sont en train de lui apporter progressivement et de façon de plus en plus tonique le tandem planétaire Jupiter-Uranus au plan personnel, en sus de celui entre Saturne et Pluton au plan collectif pour l’UMP, il nous semble que Copé a de bonnes chances de voir son étoile briller sur les prochains mois !

Le 17 décembre 2012

Analyse hebdomadaire :
Equilibre saturnien

Le début de la semaine à venir pourrait être un peu chahuté à cause de Jupiter, qui va subir l’agressivité de Mercure et Mars, et on risque de s’inquiéter notamment du « mur budgétaire » américain. Au moins s’en préoccupe-t-on et y a-t-il un débat politique public outre-Atlantique alors que, en France, on continue de jongler avec les dépenses clientélistes infinançables qui ruinent les classes moyennes par l’empilement des taxes : dernier symbole, le monstre dépensier qu’est France Télévision se voit gratifié d’une nouvelle hausse de la redevance de près de 5% en 2013, après tant d’autres ces dernières années…

On peut quand même se satisfaire de voir que Saturne joue bien son rôle en ce moment. Joliment relié à Neptune, Uranus et Pluton, la planète aux anneaux permet vaille que vaille à la croissance mondiale de se reprendre partiellement, que ce soit dans les pays émergents ou aux Etats-Unis. Cette embellie n’annonce pas une vraie reprise économique mais au moins un apaisement des pressions récessionnistes que provoque le heurt magistral entre Uranus et Pluton.

La situation européenne demeure certes plus préoccupante, mais elle l’est surtout dans une grande partie de l’Union européenne à cause d’un laxisme budgétaire et de dépenses incontrôlées au profit d’une clientèle de gauche qui en réclame toujours plus… Cependant, le Vieux-continent devrait aussi connaître un certain apaisement, au moins au plan politique. Le cycle planétaire qui colle à la peau de l’Europe, entre Jupiter et Saturne, arrive à l’étape favorable d’un quinconce de 150° : cela devrait sans doute valoir une concertation un peu meilleure entre les Chefs d’Etat et cela semble déjà être partiellement le cas entre la Chancelière allemande et le président français.

Ne rêvons cependant pas d’une sortie de crise… Même si Saturne est favorablement placé en ce moment et sur les mois à venir, tous ses cycles n’en sont pas moins décroissants : cela témoigne d’un moteur économique grippé et sans vrai ressort, tandis que le choc entre Uranus et Pluton n’en a pas fini d’accentuer la crise de la dette et les pressions récessionnistes qui en découlent. La crise débutée en 2006 avec la bulle spéculative des Subprime est loin d’être terminée et, sous différentes formes, le mouvement cyclique des principales planètes du système solaire indique que la purge ne s’achèvera qu’en 2020…

Le 14 décembre 2012

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Notre analyse hebdomadaire :
Coup de tonnerre jupitérien…

Le lundi 3 décembre va avoir lieu au petit matin une opposition entre le Soleil et Jupiter. Autrement dit, notre belle planète bleue va être prise en étau pas ces deux mastodontes du cosmos…

Ne nous inquiétons pas pour autant, ce ne sera pas la fin du monde, le calendrier maya s’en charge pour sa part quelques semaines plus tard… Il s’agit simplement d’un phénomène qui a lieu tous les 13 mois environ et, jusqu’ici, nous avons parfaitement survécu.

Il n’en demeure pas moins que ce phénomène provoque souvent des événements non négligeables sur terre, qui sont assez souvent de nature un peu brutale, surprenante et prennent par surprise. Parmi eux, des éruptions solaires importantes avec propagation de champs magnétiques, de mauvaises nouvelles économiques concernant la croissance, une chute des cours de bourse pouvant atteindre jusqu’à -5% sur les indices en quelques jours, des attentats ou des manifestations violentes subites…

Les oppositions entre le Soleil et Jupiter constituent néanmoins une configuration planétaire de court terme, dont les effets sont par conséquent à apprécier avec un minimum de nuances. Ils sont parfois un peu spectaculaires, mais ne mettent pas pour autant la Terre sens dessus dessous !

Le 30 novembre 2012

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Analyse hebdomadaire :
L’ump au bord de l’explosion ?

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Un boulevard pour l’UDI de Jean-Louis Borloo après l’imbroglio à l’UMP ?

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Analyse Hebdomadaire :
La déconfiture des partis traditionnels…

Et de deux, un coup à gauche d’abord et à présent à droite… Décidément, la démocratisation des partis traditionnels français par le biais de primaires ne leur porte pas bonheur : après le grand couac au PS entre Ségolène Royale et Martine Aubry, voici celui à l’UMP entre Jean-François Copé et François Fillon…

Cela nous semble lié à la mauvaise phase actuelle (décroissance) des cycles Saturne-Neptune (socialistes) et Saturne-Pluton (conservateurs). De fait, tous les partis socialistes européens ou conservateurs du Vieux Continent essuient les uns après les autres déboires sur déboires. Y compris la CDU d’Angela Merkel, même si la Chancelière tient un peu mieux la rampe que nombre de ses homologues…

L’UMP pourrait cependant se sortir sans trop de casse de la tragi-comédie actuelle. Au-delà des querelles qui peuvent faire des dégâts à court terme, on remarque néanmoins que le cycle propre aux conservateurs (Saturne-Pluton) va nouer en décembre (le 27 exactement) une longue relation positive (sextile de 60°) qui va durer de façon très étroite jusqu’en mars 2013…

Le cycle Saturne-Pluton est certes bancal sur les années actuelles (décroissance du cycle jusqu’en 2020) et donc peu prometteur lors de ses phases positives, il n’en demeure pas moins que cela devrait profiter au moins partiellement à l’UMP française ainsi qu’à ses homologues en Europe. A l’inverse, les socialistes, guère mieux lotis sur le fond avec Saturne et Neptune, ne bénéficieront d’aucun élément planétaire positif dans un proche avenir… On peut donc penser que les thèses et les partis conservateurs vont se trouver favorisés sur les mois à venir, ce qui devrait probablement aider l’UMP à se sortir de la mauvaise passe actuelle.

Il est aussi à noter que le cycle propre aux libéraux ou partis de tendance libérale seront également aidés par les astres (Saturne et Uranus en l’occurrence), à peu près de la même façon et dans les mêmes conditions que les conservateurs. Finalement, les mois à venir risquent fort de n’être défavorables qu’à une seule famille politique : les socialistes ou socio-démocrates ainsi que les écologistes…  

PS au 20 novembre :

Jean-François Copé, après une spectaculaire remontée contre François Fillon, l’emporte donc sur le fil. Cela met un terme à la crise de l’UMP, même s’il restera des séquelles.

Cela correspond au « tournant à droite » des sociétés occidentales et notamment de la France, dont nous parlons régulièrement à cause du conflit entre Uranus et Pluton et qui favorise des réformes radicales de droite et pousse même l’extrême-droite sur les devants de la scène politique.

Copé a semble-t-il bénéficié essentiellement de l’électorat le plus populaire de l’UMP, notamment des salariés qui voient leur pouvoir d’achat baisser (heures supplémentaires notamment à cause de Hollande) et la menace du chômage ne cesser de grandir.

La France nous semble en quasi « perdition » dans la période actuelle et notamment jusqu’à l’été 2013 pour une période d’accumulation de revers, déboires et crises de nature diverses. Nous l’avons déjà souligné plusieurs fois et l’hexagone risque ainsi de décrocher brutalement de plusieurs crans…

La façon presque guignolesque de gouverner de Hollande, sans projets ni idées et en décalage total avec la crise structurelle du pays et les nécessaires solutions à adopter, aggrave cette situation de façon très dangereuse. Dans ce contexte, il est assez « plausible » que, sous l’impulsion de Copé, l’UMP puisse bénéficier très largement de ce climat délétère sur les prochains mois. Saturne et Pluton, harmonieux sur les 4 prochains mois et de façon plus large jusqu’à la fin 2013, devraient en tout cas aider normalement l’UMP qui dépend étroitement de ce cycle planétaire. Cela pourrait même, dans une certaine mesure, aller jusqu’à redistribuer les cartes entre l’UMP et le Front National…

Analyse hebdomadaire :
Vive l’Amérique !

Le vendredi 16 novembre aura lieu une belle relation entre Saturne et Uranus (quinconce positif de 150°), qui va au premier chef concerner les Etats-Unis qui sont extrêmement sensibles à ce cycle planétaire : voilà qui devrait accentuer le tonus de la croissance américaine après avoir également facilité la réélection de Barack Obama…

Cette influence est en fait déjà présente et la conjoncture américaine s’améliore. Cela devrait continuer, le tandem Saturne-Uranus exerçant son influence favorable pendant de longs mois. Voilà les effets de la monétisation de la dette américaine menée par la Réserve Fédérale, un nouveau château de cartes qui va donner l’illusion de la croissance retrouvée mais en apportant un remède évidemment pire que le mal… On le verra plus tard.

Tous les cycles de Saturne sont décroissants, non seulement avec Uranus mais aussi avec Neptune et Pluton. Cette « décroissance » signifie que le cycle lui-même est peu constructif dans ses boucles favorables comme c’est le cas aujourd’hui. Certes, il apporte une amélioration… Mais on pourrait plutôt parler de simple répit, à l’intérieur d’une crise globale qui est appelée à durer jusqu’en 2020.

Ne boudons cependant pas cette amélioration passagère, même si l’Europe n’en profitera évidemment pas ou seulement de façon très limitée. Quant à la France, également assez sensible au cycle Saturne-Uranus, il y aura peut-être quelques petites surprises heureuses. Mais on peut franchement douter que cela améliore les choses au plan politique comme économique ou de l’emploi, le Soleil natal de la 5ème République étant pris en étau par le si nocif carré Uranus-Pluton : la Banque de France, du fond de ses tapis pourtant bien molletonnés, prévoit que le pays va tomber en récession quand nos ânes socialistes annoncent toujours une croissance proche de 1%… La France n’est pas l’Amérique !

Jean-François Richard
http://www.bourseanticipations.com

 

« LA CRISE VUE PAR L’ASTROLOGIE », EDITIONS TRAJECTOIRE,
PAR JEAN-FRANCOIS RICHARD

Cet ouvrage explique, en se basant sur 300 ans d’histoire économique,
sociale et politique des pays occidentaux, quelles sont les étapes à
envisager dans la crise actuelle. Celle-ci devrait durer jusqu’en 2020, à
cause des déficits publics dans un premier temps, de la hausse de la
fiscalité et de l’hyper-inflation qui suivront et tueront le retour de la
croissance tout en ruinant les épargnants dans un deuxième temps. Au plan
politique, les extrêmes vont se trouver renforcés, essentiellement
l’extrême-droite. Des coups d’Etat militaires ou de type fasciste ne sont
pas exclure dans les pays les plus fragiles. L’assainissement de la
situation, tant au plan économique qu’ensuite politique et social, ne peut
gère être envisagé avant 2020. Une nouvelle révolution industrielle devrait
suivre…

On peut notamment commander ce livre sur amazon.fr ou fnac.com.

En voici les liens :

http://www.amazon.fr/crise-vue-par-lastrologie/dp/284197510X/ref=sr_1_1?ie=U

http://livre.fnac.com/a2747162/Jean-Francois-Richard-La-crise-vue-par-l-astrologie

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Complément rapide du 26 octobre 2011

COMPLÉMENT RAPIDE QUOTIDIEN DU 26 OCTOBRE 2011


MARCHÉS FINANCIERS

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Nous avons diffusé le bulletin mensuel de novembre. Veuillez nous avertir par retour d’email si vous ne l’avez pas reçu.
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Tendance court terme :

Hausse des marchés actions ce mercredi après-midi en séance européenne, l’espoir étant grand de voir conclu un accord ce jour sur la gestion de la crise de la dette dans l’Eurozone.

Il nous semble effectivement probable qu’un accord soit conclu, car a lieu ce soir une Nouvelle Lune, ce qui est « plutôt » propice à des accords.

La nuit prochaine, nous avons cependant un signal d’inversion de tendance, ce qui pourrait conduire à un repli des indices demain, au moins en séance. Il y aura peut-être des doutes sur les modalités d’application ou la pertinence de l’accord que l’on peut envisager ce soir.

Il est d’ailleurs probable qu’il s’agisse d’une nouvelle usine à gaz, tant les dirigeants européens sont à courir derrière cette crise en se trouvant toujours rapidement dépassés par les événements…s

La hausse devrait cependant l’emporter ensuite, assez vite probablement, en raison d’un beau facteur positif le vendredi 28.

Le CAC 40 a toujours les mêmes objectifs à court terme, la zone 3250/90 points.

A partir de lundi prochain le 31, rappelons avoir un élément négatif « potentiel » et non négligeable. En règle générale, c’est à dire dans plus de 80% des cas, il provoque un repli des indices de façon « moyenne » d’environ -5% sur la semaine qui suit. Il est très rare de le voir passer inaperçu… A priori, on peut donc envisager que la dernière séance d’octobre et les premiers jours de novembre soient assez sensiblement baissiers. Cela ne remet cependant pas en cause notre analyse haussière à moyen terme.

Tendance moyen terme :

Les marchés sont en phase de reprise et il nous semble plausible d’assister à une assez grande vague de hausse d’ici la fin janvier 2012 dans un premier temps, peut-être jusqu’au milieu du printemps suivant.

Son potentiel « pourrait » ainsi se situer entre +20 et +40% par exemple, le CAC 40 pouvant avoir des objectifs vers 3500 ou 3850 points (hypothèse très optimiste sans doute). Cette vague de hausse devrait à notre avis être liée à un « QE3 » de la Fed sous une forme ou une autre, et à une résolution provisoire du dossier de la crise de la dette européenne. Nos indicateurs plaident en effet durant l’automne et l’hiver prochain en faveur d’un dernier effort de coopération européenne et internationale pour essayer d’améliorer une croissance occidentale en berne et résoudre le dossier de la crise de la dette.

A plus long terme, la crise de la dette n’est de notre point de vue pas du tout terminée. Elle devrait provoquer une nouvelle purge boursière l’an prochain, surtout pendant l’été. Cela pourrait être lié à une rechute en récession des pays occidentaux, qui nous semble à peu près inévitable, probablement à partir de 2012. L’euro risque lui aussi une crise sérieuse et sans doute nécessitera d’être restructuré.

Mais d’ici le printemps ou l’été 2012, les marchés devraient très prochainement essayer de se rétablir en profitant de nouvelles mesures de soutien à l’économie des banques centrales et des gouvernements des pays du G20, notamment en Europe.

Le 7 octobre 2012

Le commentaire du jour :
L’Europe en récession

L’indice PMI de la zone euro est désormais en zone de contraction, ce qui équivaut à peu près à la récession. La France, selon certaines estimations privées, serait elle en récession de façon ouverte.

Cela correspond « globalement » à nos indicateurs sur la rechute en récession de l’Europe et notamment de la France. Ultérieurement, les Etats-Unis devraient suivre…

Rappelons simplement que nos indicateurs sur ce plan sont de moyen terme et non de court terme. La rechute en récession peut être différée jusqu’au printemps ou même l’été prochain. Mais nous avons ajusté ces paramètres récemment en prenant en compte l’accélération de la crise de la dette l’été dernier et l’impact très négatif que cela a dû avoir notamment sur les investissements des entreprises. La récession est donc peut-être déjà là, effectivement…

On s’aperçoit aussi, selon les derniers éléments connus, que la France est en avance sur d’autres pays dans cette rechute en récession. C’est nouveau ! Auparavant, la France résistait mieux en raison de ses énormes dépenses sociales qui maintenaient un niveau artificiellement élevé de consommation des ménages. Il semblerait que cet « amortisseur » ne joue plus…

En fait, on peut se demander dans quelle mesure cet amortisseur social n’est pas en train de se transformer en son contraire : il préserve les couches populaires ou d’assistés professionnels mais ruine de plus en plus les classes moyennes qui payent pour tout le monde. En les tirant sans cesse de plus en plus profondément vers le bas, il y a évidemment de quoi installer une récession structurelle profonde et durable.

Le spread OAT-Bund est d’ailleurs à de nouveaux records, ce qui montre que la crise de la dette s’approche très dangereusement de la France. Avec la ruine de la croissance, les déficits ne peuvent que s’envoler (baisse des rentrées fiscales) et placer la France dans une situation intenable à très court terme. Actuellement, les seuls intérêts de la dette française sont d’environ 50 milliards d’euros par an, le premier budget ou presque. Cela peut presque doubler avec une rechute en récession ! Et cela peut aller jusqu’à presque tripler si les taux français 10 ans atteignaient 6% !!!! Intenable, évidemment…

On peut aussi mesurer que toutes les mesures d’austérité prises n’ont servi à rien, si ce n’est à accélérer l’appauvrissement des classes moyennes : nombreux sont les petits propriétaires de leurs logements à désormais « bouffer des pâtes » pour pouvoir simplement payer leurs impôts locaux et notamment les taxes foncières ! C’est effrayant à constater…

Le 25 octobre 2011

Le commentaire du jour :
1968-2011 : « Sous les pavés, la plage ! »

Il y a un parfum de mai 1968 dans les rues des principales capitales occidentales : « les Indignés » ont débarqué… La seule différence entre 1968 et 2011, c’est la période de prospérité sans précédent de la fin des années 1960 et la crise de déliquescence à cause de l’endettement des Etats aujourd’hui. Mais dans les deux situations, on peut observer une même naïveté anarchisante, des illusions semblables, une soif d’échapper à la réalité, un désir de liberté et de fraicheur…

1968 ou 2011 : dans les deux cas, on a vu passer une opposition de Saturne à Uranus !

Ce grand conflit planétaire qui se produit tous les 45 ans environ, au plan politique et social, c’est toujours un mouvement historique de révolte mené par la jeunesse. Comme à son 3ème passage précédent au début des années 1920, qualifiées d’ « années folles » en raison d’une jeunesse soudainement exubérante qui rejetait les privations et la crise économique issue de la grande guerre. Et avant encore, au milieu des années 1870, ce fut la naissance du syndicalisme ouvrier et l’écriture révolutionnaire du fameux « Le Capital » de Karl Marx, la grande révolte des nations indiennes aux Etats-Unis menée là aussi par une jeunesse survoltée par l’esprit de conquête des Blancs, etc.

Mais revenons à 1968, qui n’a pas été seulement une joyeuse kermesse de la jeunesse dorée de Paris, Berlin, Londres, Rome ou Berkeley en Californie… L’année a commencé en janvier par l’offensive militaire gauchiste du Têt des forces communistes au Vietnam : des dizaines de milliers de morts pour rien, dans les deux camps… S’en est suivi toutes les contestations estudiantines, juste quelques coups de matraques et seulement 5 morts en France : un miracle… Mais des dizaines de morts parmi la jeunesse mexicaine quand même !

Et puis, clou de ce spectacle, si l’on peut dire, l’insurrection anti-communiste dans la Tchécoslovaquie soviétique de l’époque. Un immense espoir pour les libertés, porté là aussi par la jeunesse. Mais les chars soviétiques à Prague en août, et que peuvent des poings dressés et quelques pierres contre des blindés ?

L’année 1968 s’est terminée dans l’amertume et le dégoût. Il en est resté un souffle de liberté, un vent de révolution libertaire dans des sociétés trop rigides à l’époque, mais à digérer très, très lentement.

Les « Indignés » lèvent aujourd’hui le poing contre le ciel… Qu’en obtiendront-ils ? Rien… On n’obtient pas grand chose d’une opposition Saturne-Uranus, seul l’espoir fou et si naïf que l’on va tout changer. On ne change rien au bout du compte sur l’instant, car on ne le peut pas… Comme ceux qui proclamaient « Ni Dieu ni Maîtres » en 1968 et ont dû se couper les cheveux pour aller travailler. Comme tous ces mouvements hippies qui croyaient à l’amour libre en communauté et n’en ont au mieux tiré que la culture clandestine du cannabis en Californie…

Pour d’autres raisons (conjonction Uranus-Pluton juste avant 1968), il nous en est resté au moins de la bonne musique : « Street fighting man » des Rolling Stones (hommage aux étudiants français de mai) et « Révolution » des Beatles (dénonciation à l’inverse des gardes rouges chinois et de leurs crimes), deux chansons écrites en 1968…

Aujourd’hui, nulle révolution musicale, nulle révolution culturelle et uniquement des conflits planétaires « lourds »… Les « Indignés » marchent donc comme des funambules, le poing dressé contre le ciel, à dénoncer la finance mondiale mais à contretemps (la bulle des subprime est crevée depuis 2007…), à chercher en vain un responsable qui pourrait bien leur offrir des vies paradisiaques mais payées par le travail des autres… C’est raté ! Ils n’auront rien, les caisses sont vides… Pas plus que leurs aînés de 1968, les putschistes communistes allemands des années 1920 ou les Indiens d’Amérique des années 1870-1880…

Une opposition Saturne-Uranus rime avec une colère légitime mais solution possible. Illusions, illusions… Et comme le disent déjà certains, qui auront le dernier mot au bout du compte, ils feraient mieux de chercher du travail plutôt que d’arpenter le pavé dans tous les sens. Oui, c’est sûr. Cela n’empêche pas de comprendre le désespoir d’une jeunesse qui ne se voit aucun avenir aujourd’hui… C’est du gauchisme, et alors ? Si vous n’avez jamais été idéaliste, quelle tristesse !

Oui, mais le contexte est bien différent aujourd’hui de la prospérité de 1968 et la violence n’est peut-être pas très éloignée. En fait, au delà d’un mouvement très pacifiste aujourd’hui, c’est surtout la suite que l’on peut redouter : la désillusion… Elle est toujours présente après une opposition Saturne-Uranus et engendre colère, rancune et violence. Comme dans les années 1970 avec l’apparition de tous les groupuscules terroristes : bande à Baader en Allemagne, Brigades Rouges en Italie, Fraction Armée rouge au Japon, Action Directe en France, Eta en Espagne, Ira en Irlande, etc. De façon plus spécifique, ces actions terroristes gauchistes, nées de la décomposition d’une extrême-gauche plus traditionnelle, dépendent surtout d’un mauvais Neptune. Or, on l’a déjà avec la décroissance de son cycle avec Saturne depuis 2007 (crise des subprime au plan économique) et on l’aura encore plus après 2015 avec le conflit que lui livrera Uranus (demi-carré exact de 2017 à 2019). Sur ce plan là, l’extrême-gauchisme, on atteindra peut-être le fond.

Mais dans l’immédiat, place encore à la spontanéité de la jeunesse !

Le 15 octobre 2011

http://forum.bourseanticipations.com/viewtopic.php?t=1004

https://www.facebook.com/notes/jean-francois-richard/1968-2011-sous-les-pavés-la-plage-/234275809959741

Le commentaire du jour :
Où peuvent monter les indices ?

Au printemps dernier, le CAC 40 était autour de 4200 points. A ce moment là, la croissance mondiale n’avait pas ralenti et la crise de la dette paraissait contenue et limitée à la seule Grèce.

Aujourd’hui, on peut rêver à une reprise de la croissance et la fin de la crise de la dette ou, du moins, on pourrait envisager que les marchés tablent sur un tel scénario. Ce serait à notre avis une erreur…

Bien sûr, ils devraient à notre avis devenir un peu plus optimistes et c’est déjà le cas. Mais il serait sans doute erroné de penser que la crise de l’été dernier va être oubliée par un coup de baguette magique. Elle ne le sera probablement pas.

De notre point de vue, les marchés vont simplement connaître un répit de quelques mois. La crise de la dette devrait à cet égard revenir en force au printemps prochain. Et sans doute accompagnée de premiers signes récessionnistes, si ce n’est pas déjà le cas auparavant !

Dans ces conditions, ne rêvons pas d’un CAC 40 revenant à 4200 points, c’est sans doute l’hypothèse la moins probable. Envisageons prudemment la zone des 3500 points probablement (fin janvier ou en avril 2012), peut-être celle des 3850 points avec un peu d’optimisme…

Partant de là, c’est à dire d’une hypothèse relativement raisonnable à notre avis, il ne faut probablement pas imaginer que l’indice soit déjà à 3400 points fin octobre ! Pourquoi pas, évidemment… Mais cela n’apparaît pas comme le plus plausible, même si c’est désormais un objectif technique court terme. Oui, mais on a vu ce que donnaient les objectifs graphiques ces derniers mois, ne l’oublions pas… La plupart du temps, ils étaient invalidés dés le lendemain.

Par conséquent, si le CAC 40 doit seulement aller à 3500 points fin janvier prochain par exemple, il va prendre évidemment son temps et il y aura des retours en arrière fréquents. Même en envisageant 3850 points, cela ne pourra pas aller trop vite non plus. De surcroît, il y la possibilité de voir surtout décembre et janvier constituer la période la plus haussière devant nous tandis qu’octobre et novembre pourraient surtout vazouiller…

Le 7 octobre 2011

Le commentaire du jour :
La crise en graphiques

Nous avons publié un rapide résumé graphique et astrologique de la crise depuis 2007 et sa projection jusqu’en 2015. Avec légendes simples à lire et comprendre…

– On peut les visualiser sur notre forum de discussion :

http://forum.bourseanticipations.com/viewtopic.php?t=995

– Ou sur notre page facebook :

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.230560673664588.77185.100001319719221&type=1

Le commentaire du jour :
Comment spolier les épargnants ?

La Commission européenne veut instaurer une taxe de 0,10% sur les transactions financières. Entendez par là sur votre épargne et celle de l’ensemble des Européens… Concrètement, cela reviendra à vous faire payer environ 20% de courtage bancaire en plus à l’achat comme la vente de chaque action ou obligation. Comme si, en France essentiellement, la taxation de l’épargne (et non du « capital » comme le présentent les politiciens, sic…) n’était pas déjà suffisamment confiscatoire.

Initialement, le projet d’une telle taxe devait aider les pays sous-développés. On voit ce qu’il en est advenu avec la crise de la dette européenne, qu’elle est désormais sensée contenir… Au lieu de faire des économies, on ne sait qu’inventer de nouvelles taxes. Cela ne résoudra donc rien, c’est évident.

Ce projet de taxe était prévu au départ à 0,05%. On en est déjà au double à 0,10%… Et cela ne s’arrêtera évidemment pas là. D’ailleurs, son théoricien, le prix Nobel d’économie de 1972, James Tobin,
envisageait pour sa part un taux pouvant se situer entre les 0,05% déjà explosés de 100% et… 1%, soit un niveau 20 fois supérieur !

En cinq ans, le nombre des détenteurs d’actions en France est déjà tombé de 27 à 17% seulement. Or, la Bourse finance l’économie et les projets d’investissements, donc l’emploi. La bureaucratie de Bruxelles et nombre de Chefs d’Etat européens ont oublié cette évidence. Ce qu’ils nous préparent, incapables qu’ils sont de réduire le train de vie d’Etats en folie toute dépensière, c’est tout simplement un système récessionniste structurel qui interdit toute croissance possible. Sans parler de la spoliation croissante de l’épargne et donc de vies entières de travail. On imagine assez facilement les résultats catastrophiques que l’on nous prépare…

Certains considèrent cependant qu’une telle taxe sera quasiment indolore. Ils se trompent. Les calculs ci-dessous ont été faits pour Contribuables Associés et publiés dans son journal en juin dernier. Ils se basaient alors sur une taxe au taux inférieur de moitié, soit à 0,05% seulement au lieu des 0,10% à présent retenus et sans intégrer non plus la taxation supplémentaire de l’épargne décidée l’été dernier, notamment la nouvelle hausse de 10% de la CSG. Vous pouvez donc ajuster de façon encore plus catastrophique les conclusions à en tirer…Car, à déjà 0,05%, une telle taxe ferait littéralement s’envoler la taxation des revenus de l’épargne  !

Prenons un exemple simple… Un épargnant français a un portefeuille de 1 000 euros. Il effectue un achat et une vente sur l’année, qui lui dégagent une plus-value de 10%, soit un gain de 100 euros. Actuellement, l’addition des nombreux impôts et taxes sociales sur les plus-values est de 31,30% (avant les dernières hausses de ces dernières semaines, sic…), ce qui lui retire 100 X 31,30% = 31,30 euros. Son gain net d’impôts et de taxes ressort ainsi à 100 – 31,30 = 68,70 euros.

En appliquant la « taxe sur les transactions financières », il paiera d’abord à l’achat 1 000 X 0,05% (= 0,5 euro), puis à  la revente 1 100 X 0,05% (= 0,55 euro). Puis il subira les 31,30% d’impôts et taxes, soit les 31,30 euros déjà mentionnés. Au total, il versera donc en tout 0,5 + 0,55 + 31,30 euros, soit un taux à 32,35% sur sa plus-value. On s’aperçoit ainsi que cette taxe si « minime », selon ses promoteurs, n’est pas du tout négligeable : elle augmente le prélèvement fiscal de plus d’un point entier de pourcentage ! C’est à dire la différence entre 32,35% et 31,30%.

Au point où on en est déjà, on va se dire que cela ne fait tout de même pas une grosse différence. Admettons… Mais reprenons notre même épargnant avec son même portefeuille de 1 000 euros. Au lieu de ne faire qu’un seul achat et qu’une seule vente dans l’année, il fait douze achats et douze ventes pour aboutir à un résultat identique, c’est à dire une plus-value de 10%, soit 100 euros à nouveau.

Là, l’addition devient corsée. En voici le calcul simplifié, en considérant que toutes les opérations d’achat ou de vente sont faites sur le niveau médian de 1 050 euros : 1 050 X (12 X 2) X 0,05% = 12,6 euros. Auxquels s’ajouteront bien entendu 31,30 euros au titre des 31,30% de fiscalité ordinaire. On arrive ainsi à un prélèvement global de 12,6 + 31,30 euros, soit 43,9 euros. Comme cette ponction finale se rapporte toujours à une même plus-value de 100 euros, cela donne un taux global de 43,9% ! Il ne reste donc plus dans la poche de notre épargnant que 100 – 43,9 euros = 56,10 euros au lieu des 68,70 euros avec le seul prélèvement de 31,30%…

On s’aperçoit ainsi que cette taxe soi-disant insignifiante devient rapidement une machine à broyer l’épargnant. Rarissimes sont en effet ceux qui ne font qu’un achat et une vente par an, surtout sur un petit portefeuille en actions. Même sur un portefeuille moyen, celui-ci est en moyenne investi et désinvesti environ trois fois par an. Dans ce dernier cas, le plus courant, cela correspond à une taxation supplémentaire d’environ 3,5 points de pourcentage sur les plus-values. Ou pour rendre plus parlant cet exemple, à l’équivalent d’un passage de la CSG-CRDS de 12,3 (elle est désormais à 13,5%) à environ 15,8% !

Avec un taux de « seulement » 0,05%… Au taux de 1% envisagé au maximum par James Tobin, la taxation sur la plus-value dans le deuxième exemple (12 achats et 12 ventes) serait alors portée de 43,9% à 283%, soit la perte au bout du compte de 283 euros pour avoir eu le tort d’ en avoir gagné 100…

Voilà la réalité pratique de ce projet de taxe supplémentaire : calamiteux pour l’épargne et l’investissement ! Mais gageons que les politiciens qui le soutiennent ne savent pas faire ces calculs élémentaires.

Jean-François Richard

(Calculs Parus dans « le Cri du contribuable »  – juin 2011)

http://www.lecri.fr/

Le 29 septembre 2011

« LA CRISE VUE PAR L’ASTROLOGIE », EDITIONS TRAJECTOIRE,
PAR JEAN-FRANCOIS RICHARD

Cet ouvrage explique, en se basant sur 300 ans d’histoire économique,
sociale et politique des pays occidentaux, quelles sont les étapes à
envisager dans la crise actuelle. Celle-ci devrait durer jusqu’en 2020, à
cause des déficits publics dans un premier temps, de la hausse de la
fiscalité et de l’hyper-inflation qui suivront et tueront le retour de la
croissance tout en ruinant les épargnants dans un deuxième temps. Au plan
politique, les extrêmes vont se trouver renforcés, essentiellement
l’extrême-droite. Des coups d’Etat militaires ou de type fasciste ne sont
pas exclure dans les pays les plus fragiles. L’assainissement de la
situation, tant au plan économique qu’ensuite politique et social, ne peut
gère être envisagé avant 2020. Une nouvelle révolution industrielle devrait
suivre…

On peut notamment commander ce livre sur amazon.fr ou fnac.com.

En voici les liens :

http://www.amazon.fr/crise-vue-par-lastrologie/dp/284197510X/ref=sr_1_1?ie=U
TF8&s=books&qid=1258988544&sr=8-1

http://livre.fnac.com/a2747162/Jean-Francois-Richard-La-crise-vue-par-l-astr
ologie?Mn=-1&Ra=-1&To=0&Nu=1&Fr=0

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