Complément rapide du 26 octobre 2011

COMPLÉMENT RAPIDE QUOTIDIEN DU 26 OCTOBRE 2011


MARCHÉS FINANCIERS

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Nous avons diffusé le bulletin mensuel de novembre. Veuillez nous avertir par retour d’email si vous ne l’avez pas reçu.
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Tendance court terme :

Hausse des marchés actions ce mercredi après-midi en séance européenne, l’espoir étant grand de voir conclu un accord ce jour sur la gestion de la crise de la dette dans l’Eurozone.

Il nous semble effectivement probable qu’un accord soit conclu, car a lieu ce soir une Nouvelle Lune, ce qui est « plutôt » propice à des accords.

La nuit prochaine, nous avons cependant un signal d’inversion de tendance, ce qui pourrait conduire à un repli des indices demain, au moins en séance. Il y aura peut-être des doutes sur les modalités d’application ou la pertinence de l’accord que l’on peut envisager ce soir.

Il est d’ailleurs probable qu’il s’agisse d’une nouvelle usine à gaz, tant les dirigeants européens sont à courir derrière cette crise en se trouvant toujours rapidement dépassés par les événements…s

La hausse devrait cependant l’emporter ensuite, assez vite probablement, en raison d’un beau facteur positif le vendredi 28.

Le CAC 40 a toujours les mêmes objectifs à court terme, la zone 3250/90 points.

A partir de lundi prochain le 31, rappelons avoir un élément négatif « potentiel » et non négligeable. En règle générale, c’est à dire dans plus de 80% des cas, il provoque un repli des indices de façon « moyenne » d’environ -5% sur la semaine qui suit. Il est très rare de le voir passer inaperçu… A priori, on peut donc envisager que la dernière séance d’octobre et les premiers jours de novembre soient assez sensiblement baissiers. Cela ne remet cependant pas en cause notre analyse haussière à moyen terme.

Tendance moyen terme :

Les marchés sont en phase de reprise et il nous semble plausible d’assister à une assez grande vague de hausse d’ici la fin janvier 2012 dans un premier temps, peut-être jusqu’au milieu du printemps suivant.

Son potentiel « pourrait » ainsi se situer entre +20 et +40% par exemple, le CAC 40 pouvant avoir des objectifs vers 3500 ou 3850 points (hypothèse très optimiste sans doute). Cette vague de hausse devrait à notre avis être liée à un « QE3 » de la Fed sous une forme ou une autre, et à une résolution provisoire du dossier de la crise de la dette européenne. Nos indicateurs plaident en effet durant l’automne et l’hiver prochain en faveur d’un dernier effort de coopération européenne et internationale pour essayer d’améliorer une croissance occidentale en berne et résoudre le dossier de la crise de la dette.

A plus long terme, la crise de la dette n’est de notre point de vue pas du tout terminée. Elle devrait provoquer une nouvelle purge boursière l’an prochain, surtout pendant l’été. Cela pourrait être lié à une rechute en récession des pays occidentaux, qui nous semble à peu près inévitable, probablement à partir de 2012. L’euro risque lui aussi une crise sérieuse et sans doute nécessitera d’être restructuré.

Mais d’ici le printemps ou l’été 2012, les marchés devraient très prochainement essayer de se rétablir en profitant de nouvelles mesures de soutien à l’économie des banques centrales et des gouvernements des pays du G20, notamment en Europe.

Le 7 octobre 2012

Le commentaire du jour :
L’Europe en récession

L’indice PMI de la zone euro est désormais en zone de contraction, ce qui équivaut à peu près à la récession. La France, selon certaines estimations privées, serait elle en récession de façon ouverte.

Cela correspond « globalement » à nos indicateurs sur la rechute en récession de l’Europe et notamment de la France. Ultérieurement, les Etats-Unis devraient suivre…

Rappelons simplement que nos indicateurs sur ce plan sont de moyen terme et non de court terme. La rechute en récession peut être différée jusqu’au printemps ou même l’été prochain. Mais nous avons ajusté ces paramètres récemment en prenant en compte l’accélération de la crise de la dette l’été dernier et l’impact très négatif que cela a dû avoir notamment sur les investissements des entreprises. La récession est donc peut-être déjà là, effectivement…

On s’aperçoit aussi, selon les derniers éléments connus, que la France est en avance sur d’autres pays dans cette rechute en récession. C’est nouveau ! Auparavant, la France résistait mieux en raison de ses énormes dépenses sociales qui maintenaient un niveau artificiellement élevé de consommation des ménages. Il semblerait que cet « amortisseur » ne joue plus…

En fait, on peut se demander dans quelle mesure cet amortisseur social n’est pas en train de se transformer en son contraire : il préserve les couches populaires ou d’assistés professionnels mais ruine de plus en plus les classes moyennes qui payent pour tout le monde. En les tirant sans cesse de plus en plus profondément vers le bas, il y a évidemment de quoi installer une récession structurelle profonde et durable.

Le spread OAT-Bund est d’ailleurs à de nouveaux records, ce qui montre que la crise de la dette s’approche très dangereusement de la France. Avec la ruine de la croissance, les déficits ne peuvent que s’envoler (baisse des rentrées fiscales) et placer la France dans une situation intenable à très court terme. Actuellement, les seuls intérêts de la dette française sont d’environ 50 milliards d’euros par an, le premier budget ou presque. Cela peut presque doubler avec une rechute en récession ! Et cela peut aller jusqu’à presque tripler si les taux français 10 ans atteignaient 6% !!!! Intenable, évidemment…

On peut aussi mesurer que toutes les mesures d’austérité prises n’ont servi à rien, si ce n’est à accélérer l’appauvrissement des classes moyennes : nombreux sont les petits propriétaires de leurs logements à désormais « bouffer des pâtes » pour pouvoir simplement payer leurs impôts locaux et notamment les taxes foncières ! C’est effrayant à constater…

Le 25 octobre 2011

Le commentaire du jour :
1968-2011 : « Sous les pavés, la plage ! »

Il y a un parfum de mai 1968 dans les rues des principales capitales occidentales : « les Indignés » ont débarqué… La seule différence entre 1968 et 2011, c’est la période de prospérité sans précédent de la fin des années 1960 et la crise de déliquescence à cause de l’endettement des Etats aujourd’hui. Mais dans les deux situations, on peut observer une même naïveté anarchisante, des illusions semblables, une soif d’échapper à la réalité, un désir de liberté et de fraicheur…

1968 ou 2011 : dans les deux cas, on a vu passer une opposition de Saturne à Uranus !

Ce grand conflit planétaire qui se produit tous les 45 ans environ, au plan politique et social, c’est toujours un mouvement historique de révolte mené par la jeunesse. Comme à son 3ème passage précédent au début des années 1920, qualifiées d’ « années folles » en raison d’une jeunesse soudainement exubérante qui rejetait les privations et la crise économique issue de la grande guerre. Et avant encore, au milieu des années 1870, ce fut la naissance du syndicalisme ouvrier et l’écriture révolutionnaire du fameux « Le Capital » de Karl Marx, la grande révolte des nations indiennes aux Etats-Unis menée là aussi par une jeunesse survoltée par l’esprit de conquête des Blancs, etc.

Mais revenons à 1968, qui n’a pas été seulement une joyeuse kermesse de la jeunesse dorée de Paris, Berlin, Londres, Rome ou Berkeley en Californie… L’année a commencé en janvier par l’offensive militaire gauchiste du Têt des forces communistes au Vietnam : des dizaines de milliers de morts pour rien, dans les deux camps… S’en est suivi toutes les contestations estudiantines, juste quelques coups de matraques et seulement 5 morts en France : un miracle… Mais des dizaines de morts parmi la jeunesse mexicaine quand même !

Et puis, clou de ce spectacle, si l’on peut dire, l’insurrection anti-communiste dans la Tchécoslovaquie soviétique de l’époque. Un immense espoir pour les libertés, porté là aussi par la jeunesse. Mais les chars soviétiques à Prague en août, et que peuvent des poings dressés et quelques pierres contre des blindés ?

L’année 1968 s’est terminée dans l’amertume et le dégoût. Il en est resté un souffle de liberté, un vent de révolution libertaire dans des sociétés trop rigides à l’époque, mais à digérer très, très lentement.

Les « Indignés » lèvent aujourd’hui le poing contre le ciel… Qu’en obtiendront-ils ? Rien… On n’obtient pas grand chose d’une opposition Saturne-Uranus, seul l’espoir fou et si naïf que l’on va tout changer. On ne change rien au bout du compte sur l’instant, car on ne le peut pas… Comme ceux qui proclamaient « Ni Dieu ni Maîtres » en 1968 et ont dû se couper les cheveux pour aller travailler. Comme tous ces mouvements hippies qui croyaient à l’amour libre en communauté et n’en ont au mieux tiré que la culture clandestine du cannabis en Californie…

Pour d’autres raisons (conjonction Uranus-Pluton juste avant 1968), il nous en est resté au moins de la bonne musique : « Street fighting man » des Rolling Stones (hommage aux étudiants français de mai) et « Révolution » des Beatles (dénonciation à l’inverse des gardes rouges chinois et de leurs crimes), deux chansons écrites en 1968…

Aujourd’hui, nulle révolution musicale, nulle révolution culturelle et uniquement des conflits planétaires « lourds »… Les « Indignés » marchent donc comme des funambules, le poing dressé contre le ciel, à dénoncer la finance mondiale mais à contretemps (la bulle des subprime est crevée depuis 2007…), à chercher en vain un responsable qui pourrait bien leur offrir des vies paradisiaques mais payées par le travail des autres… C’est raté ! Ils n’auront rien, les caisses sont vides… Pas plus que leurs aînés de 1968, les putschistes communistes allemands des années 1920 ou les Indiens d’Amérique des années 1870-1880…

Une opposition Saturne-Uranus rime avec une colère légitime mais solution possible. Illusions, illusions… Et comme le disent déjà certains, qui auront le dernier mot au bout du compte, ils feraient mieux de chercher du travail plutôt que d’arpenter le pavé dans tous les sens. Oui, c’est sûr. Cela n’empêche pas de comprendre le désespoir d’une jeunesse qui ne se voit aucun avenir aujourd’hui… C’est du gauchisme, et alors ? Si vous n’avez jamais été idéaliste, quelle tristesse !

Oui, mais le contexte est bien différent aujourd’hui de la prospérité de 1968 et la violence n’est peut-être pas très éloignée. En fait, au delà d’un mouvement très pacifiste aujourd’hui, c’est surtout la suite que l’on peut redouter : la désillusion… Elle est toujours présente après une opposition Saturne-Uranus et engendre colère, rancune et violence. Comme dans les années 1970 avec l’apparition de tous les groupuscules terroristes : bande à Baader en Allemagne, Brigades Rouges en Italie, Fraction Armée rouge au Japon, Action Directe en France, Eta en Espagne, Ira en Irlande, etc. De façon plus spécifique, ces actions terroristes gauchistes, nées de la décomposition d’une extrême-gauche plus traditionnelle, dépendent surtout d’un mauvais Neptune. Or, on l’a déjà avec la décroissance de son cycle avec Saturne depuis 2007 (crise des subprime au plan économique) et on l’aura encore plus après 2015 avec le conflit que lui livrera Uranus (demi-carré exact de 2017 à 2019). Sur ce plan là, l’extrême-gauchisme, on atteindra peut-être le fond.

Mais dans l’immédiat, place encore à la spontanéité de la jeunesse !

Le 15 octobre 2011

http://forum.bourseanticipations.com/viewtopic.php?t=1004

https://www.facebook.com/notes/jean-francois-richard/1968-2011-sous-les-pavés-la-plage-/234275809959741

Le commentaire du jour :
Où peuvent monter les indices ?

Au printemps dernier, le CAC 40 était autour de 4200 points. A ce moment là, la croissance mondiale n’avait pas ralenti et la crise de la dette paraissait contenue et limitée à la seule Grèce.

Aujourd’hui, on peut rêver à une reprise de la croissance et la fin de la crise de la dette ou, du moins, on pourrait envisager que les marchés tablent sur un tel scénario. Ce serait à notre avis une erreur…

Bien sûr, ils devraient à notre avis devenir un peu plus optimistes et c’est déjà le cas. Mais il serait sans doute erroné de penser que la crise de l’été dernier va être oubliée par un coup de baguette magique. Elle ne le sera probablement pas.

De notre point de vue, les marchés vont simplement connaître un répit de quelques mois. La crise de la dette devrait à cet égard revenir en force au printemps prochain. Et sans doute accompagnée de premiers signes récessionnistes, si ce n’est pas déjà le cas auparavant !

Dans ces conditions, ne rêvons pas d’un CAC 40 revenant à 4200 points, c’est sans doute l’hypothèse la moins probable. Envisageons prudemment la zone des 3500 points probablement (fin janvier ou en avril 2012), peut-être celle des 3850 points avec un peu d’optimisme…

Partant de là, c’est à dire d’une hypothèse relativement raisonnable à notre avis, il ne faut probablement pas imaginer que l’indice soit déjà à 3400 points fin octobre ! Pourquoi pas, évidemment… Mais cela n’apparaît pas comme le plus plausible, même si c’est désormais un objectif technique court terme. Oui, mais on a vu ce que donnaient les objectifs graphiques ces derniers mois, ne l’oublions pas… La plupart du temps, ils étaient invalidés dés le lendemain.

Par conséquent, si le CAC 40 doit seulement aller à 3500 points fin janvier prochain par exemple, il va prendre évidemment son temps et il y aura des retours en arrière fréquents. Même en envisageant 3850 points, cela ne pourra pas aller trop vite non plus. De surcroît, il y la possibilité de voir surtout décembre et janvier constituer la période la plus haussière devant nous tandis qu’octobre et novembre pourraient surtout vazouiller…

Le 7 octobre 2011

Le commentaire du jour :
La crise en graphiques

Nous avons publié un rapide résumé graphique et astrologique de la crise depuis 2007 et sa projection jusqu’en 2015. Avec légendes simples à lire et comprendre…

– On peut les visualiser sur notre forum de discussion :

http://forum.bourseanticipations.com/viewtopic.php?t=995

– Ou sur notre page facebook :

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.230560673664588.77185.100001319719221&type=1

Le commentaire du jour :
Comment spolier les épargnants ?

La Commission européenne veut instaurer une taxe de 0,10% sur les transactions financières. Entendez par là sur votre épargne et celle de l’ensemble des Européens… Concrètement, cela reviendra à vous faire payer environ 20% de courtage bancaire en plus à l’achat comme la vente de chaque action ou obligation. Comme si, en France essentiellement, la taxation de l’épargne (et non du « capital » comme le présentent les politiciens, sic…) n’était pas déjà suffisamment confiscatoire.

Initialement, le projet d’une telle taxe devait aider les pays sous-développés. On voit ce qu’il en est advenu avec la crise de la dette européenne, qu’elle est désormais sensée contenir… Au lieu de faire des économies, on ne sait qu’inventer de nouvelles taxes. Cela ne résoudra donc rien, c’est évident.

Ce projet de taxe était prévu au départ à 0,05%. On en est déjà au double à 0,10%… Et cela ne s’arrêtera évidemment pas là. D’ailleurs, son théoricien, le prix Nobel d’économie de 1972, James Tobin,
envisageait pour sa part un taux pouvant se situer entre les 0,05% déjà explosés de 100% et… 1%, soit un niveau 20 fois supérieur !

En cinq ans, le nombre des détenteurs d’actions en France est déjà tombé de 27 à 17% seulement. Or, la Bourse finance l’économie et les projets d’investissements, donc l’emploi. La bureaucratie de Bruxelles et nombre de Chefs d’Etat européens ont oublié cette évidence. Ce qu’ils nous préparent, incapables qu’ils sont de réduire le train de vie d’Etats en folie toute dépensière, c’est tout simplement un système récessionniste structurel qui interdit toute croissance possible. Sans parler de la spoliation croissante de l’épargne et donc de vies entières de travail. On imagine assez facilement les résultats catastrophiques que l’on nous prépare…

Certains considèrent cependant qu’une telle taxe sera quasiment indolore. Ils se trompent. Les calculs ci-dessous ont été faits pour Contribuables Associés et publiés dans son journal en juin dernier. Ils se basaient alors sur une taxe au taux inférieur de moitié, soit à 0,05% seulement au lieu des 0,10% à présent retenus et sans intégrer non plus la taxation supplémentaire de l’épargne décidée l’été dernier, notamment la nouvelle hausse de 10% de la CSG. Vous pouvez donc ajuster de façon encore plus catastrophique les conclusions à en tirer…Car, à déjà 0,05%, une telle taxe ferait littéralement s’envoler la taxation des revenus de l’épargne  !

Prenons un exemple simple… Un épargnant français a un portefeuille de 1 000 euros. Il effectue un achat et une vente sur l’année, qui lui dégagent une plus-value de 10%, soit un gain de 100 euros. Actuellement, l’addition des nombreux impôts et taxes sociales sur les plus-values est de 31,30% (avant les dernières hausses de ces dernières semaines, sic…), ce qui lui retire 100 X 31,30% = 31,30 euros. Son gain net d’impôts et de taxes ressort ainsi à 100 – 31,30 = 68,70 euros.

En appliquant la « taxe sur les transactions financières », il paiera d’abord à l’achat 1 000 X 0,05% (= 0,5 euro), puis à  la revente 1 100 X 0,05% (= 0,55 euro). Puis il subira les 31,30% d’impôts et taxes, soit les 31,30 euros déjà mentionnés. Au total, il versera donc en tout 0,5 + 0,55 + 31,30 euros, soit un taux à 32,35% sur sa plus-value. On s’aperçoit ainsi que cette taxe si « minime », selon ses promoteurs, n’est pas du tout négligeable : elle augmente le prélèvement fiscal de plus d’un point entier de pourcentage ! C’est à dire la différence entre 32,35% et 31,30%.

Au point où on en est déjà, on va se dire que cela ne fait tout de même pas une grosse différence. Admettons… Mais reprenons notre même épargnant avec son même portefeuille de 1 000 euros. Au lieu de ne faire qu’un seul achat et qu’une seule vente dans l’année, il fait douze achats et douze ventes pour aboutir à un résultat identique, c’est à dire une plus-value de 10%, soit 100 euros à nouveau.

Là, l’addition devient corsée. En voici le calcul simplifié, en considérant que toutes les opérations d’achat ou de vente sont faites sur le niveau médian de 1 050 euros : 1 050 X (12 X 2) X 0,05% = 12,6 euros. Auxquels s’ajouteront bien entendu 31,30 euros au titre des 31,30% de fiscalité ordinaire. On arrive ainsi à un prélèvement global de 12,6 + 31,30 euros, soit 43,9 euros. Comme cette ponction finale se rapporte toujours à une même plus-value de 100 euros, cela donne un taux global de 43,9% ! Il ne reste donc plus dans la poche de notre épargnant que 100 – 43,9 euros = 56,10 euros au lieu des 68,70 euros avec le seul prélèvement de 31,30%…

On s’aperçoit ainsi que cette taxe soi-disant insignifiante devient rapidement une machine à broyer l’épargnant. Rarissimes sont en effet ceux qui ne font qu’un achat et une vente par an, surtout sur un petit portefeuille en actions. Même sur un portefeuille moyen, celui-ci est en moyenne investi et désinvesti environ trois fois par an. Dans ce dernier cas, le plus courant, cela correspond à une taxation supplémentaire d’environ 3,5 points de pourcentage sur les plus-values. Ou pour rendre plus parlant cet exemple, à l’équivalent d’un passage de la CSG-CRDS de 12,3 (elle est désormais à 13,5%) à environ 15,8% !

Avec un taux de « seulement » 0,05%… Au taux de 1% envisagé au maximum par James Tobin, la taxation sur la plus-value dans le deuxième exemple (12 achats et 12 ventes) serait alors portée de 43,9% à 283%, soit la perte au bout du compte de 283 euros pour avoir eu le tort d’ en avoir gagné 100…

Voilà la réalité pratique de ce projet de taxe supplémentaire : calamiteux pour l’épargne et l’investissement ! Mais gageons que les politiciens qui le soutiennent ne savent pas faire ces calculs élémentaires.

Jean-François Richard

(Calculs Parus dans « le Cri du contribuable »  – juin 2011)

http://www.lecri.fr/

Le 29 septembre 2011

« LA CRISE VUE PAR L’ASTROLOGIE », EDITIONS TRAJECTOIRE,
PAR JEAN-FRANCOIS RICHARD

Cet ouvrage explique, en se basant sur 300 ans d’histoire économique,
sociale et politique des pays occidentaux, quelles sont les étapes à
envisager dans la crise actuelle. Celle-ci devrait durer jusqu’en 2020, à
cause des déficits publics dans un premier temps, de la hausse de la
fiscalité et de l’hyper-inflation qui suivront et tueront le retour de la
croissance tout en ruinant les épargnants dans un deuxième temps. Au plan
politique, les extrêmes vont se trouver renforcés, essentiellement
l’extrême-droite. Des coups d’Etat militaires ou de type fasciste ne sont
pas exclure dans les pays les plus fragiles. L’assainissement de la
situation, tant au plan économique qu’ensuite politique et social, ne peut
gère être envisagé avant 2020. Une nouvelle révolution industrielle devrait
suivre…

On peut notamment commander ce livre sur amazon.fr ou fnac.com.

En voici les liens :

http://www.amazon.fr/crise-vue-par-lastrologie/dp/284197510X/ref=sr_1_1?ie=U
TF8&s=books&qid=1258988544&sr=8-1

http://livre.fnac.com/a2747162/Jean-Francois-Richard-La-crise-vue-par-l-astr
ologie?Mn=-1&Ra=-1&To=0&Nu=1&Fr=0

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Complément rapide du 29 novembre 2010

COMPLÉMENT RAPIDE QUOTIDIEN
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MARCHÉS FINANCIERS

Tendance court terme :

Mauvais chiffres US de l'emploi et petite rechute des marchés ce
vendredi après-midi.

Il est plausible que la séance de ce vendredi termine dans le
rouge, et probablement en plus nette baisse que peu après la
publication de la statistique américaine. Support sur le CAC :
3700/10 points.

Cela dit, les indices européens ont regagné entre 3 et 5%
depuis leurs derniers planchers. La reprise des marchés nous
paraît donc enclenchée et elle devrait à notre avis
se confirmer la semaine prochaine. Objectif du CAC 40 dans ce cas :
casser la résistance atteinte ce matin à 3774 points (50%
de retracement de la correction précédente).

Lundi prochain le 6 décembre, il devrait y avoir un élan
haussier mais on peut redouter que celui-ci ne soit en partie
cassé en fin de séance européenne.

Le plus important, cependant, c'est l'installation d'un paramètre
positif de moyen terme ce lundi 6 décembre
précisément, même s'il n'est pas à manier
à la semaine près. Cependant, le plus souvent,
l'installation d'un tel paramètre provoque une volatilité
haussière sur quelques séances et parfois même sur
une semaine ou 10 jours. Cela peut entraîner une hausse des
indices européens jusqu'à 5% environ. Nous n'allons pas
parier sur un tel scénario mais il est cependant possible et la
semaine prochaine pourrait donc être sensiblement positive.

Tendance moyen terme :

D'ici le printemps 2011 (et même jusqu'à
l'été 2012), les marchés devraient essentiellement
bénéficier d'un facteur haussier de long terme
(demi-sextile Uranus-Neptune). Ce facteur est notamment lié au
plan "QE2" de la Fed, dont l'un des buts est tout bonnement d'aboutir
à une nouvelle bulle spéculative sur les actions et les
taux qui serait soi-disant de nature à relancer l'économie
par la consommation des ménages. Ce château de cartes est
évidemment appelé à s'effondrer, mais jusqu'en 2012
il devrait néanmoins monter en hauteur et donner l'illusion que
la reprise américaine est confortée.

Les plans de soutiens aux pays européens surendettés
constituent un autre facteur de soutien pour les marchés. Ceux-ci
traduisent de la même manière une politique
économique d' "assistance publique", qui devrait aider les
marchés en renvoyant "à plus tard" le problème des
déficits et des dettes souveraines.

Une correction a débuté fin octobre et elle devrait
s'achever fin novembre ou tout début décembre. Des
facteurs positifs de moyen-long terme sont en tout cas en train de
s'installer et devraient soutenir la tendance, notamment à partir
de début décembre. Deux repères intéressants
et fort positifs sur le fond se présentent sur ce plan
début décembre (le 6 précisément) et ensuite
début janvier 2011.

La seconde quinzaine de décembre devrait cependant subir
certaines pressions baissières que nous estimons a priori assez
modérées. La hausse devrait ensuite franchement l'emporter
à partir de début janvier seulement.

A plus long terme et notamment jusqu'à mars/mai 2011, les indices
boursiers devraient probablement connaître une vague de hausse
notable qui pourrait surtout s'affirmer à partir de janvier. A
titre de repère purement indicatif, le CAC 40 pourrait se situer
au printemps 2011 entre 4500 et 5000 points.

Le 29 novembre 2010

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