Le mauvais paramètre de cet hiver (demi-carré Uranus-Neptune de 45°) favorise les épidémies et les pandémies. C’est en fait un mauvais Neptune qui correspond à la propagation des virus, le plus souvent avant une conjonction de Jupiter ou après une opposition quand cela débouche sur une pandémie. Le SRAS est par exemple apparu en 2002 et une épidémie s’est déclarée en 2003 avec une opposition de Jupiter à Neptune.
Cela peut jouer en ce moment, mais Jupiter ne formera tout de même sa prochaine conjonction à Neptune que dans un peu plus de deux années. C’est un peu loin… En général, cela se produit la même année, comme par exemple pour la grippe espagnole de 1920 avec une conjonction Jupiter-Neptune qui a précédé son éclatement de quelques mois seulement.
Avec Uranus comme c’est le cas cet hiver, le développement d’épidémies est moins caricatural. On peut relever sur une opposition Uranus-Neptune la peste justinienne apparue en 541 qui, dans la logique de la décroissance du cycle Uranus-Neptune, a provoqué 15 épidémies jusqu’en 767.
Une pandémie de grippe a eu lieu également en 1847-1848 sur un demi-carré de 45°, mais elle n’a pas fait énormément de victimes. En revanche, un sesqui-carré en 1889-1890-1891, doublé d’une opposition de Jupiter en 1888, a provoqué plus d’un million de morts en Russie par une autre grippe.
En fait, tous les conflits entre Uranus et Neptune n’entraînent pas à chaque fois des épidémies vraiment redoutables. On redoutait un retour du virus Ebola en Afrique et il est bien là à nouveau mais semble à peu près contenu.
Le nouveau virus qui se développe rapidement en Chine est a priori peu dangereux car semble-t-il assez peu contagieux entre humains. Cela dit, le SRAS dont il est un cousin avait quand même fait 600 morts. Par ailleurs, il y aurait déjà plusieurs centaines de contaminations et déjà 3 morts.
Ce nouveau virus est en tout cas à suivre attentivement car il apparaît dans des circonstances planétaires qui ne sont évidemment pas anodines.
Carte du ciel ce lundi 20 janvier : le demi-carré Uranus-Neptune apparaît très serré à moins d’un degré d’orbe…