Depuis l’hiver dernier, la « concentration » des planètes lourdes de Jupiter à Pluton signalait la très forte probabilité d’une récession généralisée dans les pays occidentaux et la plupart des pays émergents. De surcroît, le conflit entre Saturne et Uranus indique également une probable chute de la croissance et une hausse du chômage, notamment aux Etats-Unis.
Les économistes n’ont eu d’yeux que pour l’inflation et la hausse des taux d’intérêts, provoquée par le choc Uranus-Neptune qui est en train de s’éclipser lentement. Mais jusqu’à ces derniers jours, le « consensus » ne voyait pas le danger de la récession.
Depuis hier, c’est devenu une banalité de l’envisager et 90% des chefs des entreprises les plus importantes en Occident estiment qu’une récession est inévitable et qu’elle a peut-être déjà commencé. Les grands patrons commencent à la mesurer dans l’activité de leurs entreprises, mais les économistes n’ont généralement rien vu venir.
En fait, les économistes ne prévoient pas souvent ce qui va effectivement se produire. Ne faisant pas d’astrologie moderne, ils n’ont évidemment pas vu que le conflit Uranus-Neptune allait nous apporter une vague inflationniste puissante. Pourtant, l’ « argent magique » des banques centrales déversé à tout va ne pouvait que conduire à cela et cela devrait s’apprendre en pemière année de Sciences éco.
Le problème, c’est que la majorité des économistes dépendent de leur employeur, des banques ou des institutions financières qui cherchent à vendre des actions, des fonds ou différents produits à leurs clients. Il ne faut donc pas fâcher les clients en leur ôtant l’envie d’acheter toute la gamme de ces produits. En conséquence, il ne faut pas les inquiéter avec un risque inflationniste ou de récession. On ne parle donc de ces sujets di perturbants qu’ une fois qu’il est devenu impossible de nier leur réalité…
Les économistes font donc globalement un assez mauvais travail, rares étant ceux qui ont suffisamment d’indépendance pour réfléchir par eux-mêmes et se poser les bonnes questions. Par ailleurs, une grande majorité d’économistes sont idéologiquement très marqués à gauche : cela complique encore plus une approche pragmatique de leur part car ils sont plus partisans politiquement que neutres économiquement.
Au moins, l’astrologie avait correctement cerné le risque de pandémie et la première récession qui a suivi en 2020, le danger inflationniste et la hausse des taux d’intérêts qui ont assez vite suivis en première partie d’une probable grande crise mondiale.
La seconde partie va nous faire subir à présent et sur les mois à venir une récession probablement profonde. L’ « argent magique » des si irresponsables banques centrales a trop coulé à flots pour qu’elles puissent à bon compte s’auto-féliciter depuis la crise des subprime en 2007 et il va à présent falloir payer le prix d’un tel aveuglement.
La « concentration planétaire » actuelle va perdurer jusqu’en 2024, ce qui signale la possibilité d’une contraction économique à la fois profonde et dont on aura du mal à se sortir facilement. Normalement, cela devrait conduire à une déflation et donc à faire baisser l’inflation. Mais ce n’est même pas sûr, car cette inflation provoquée par une création monétaire échevelée risque d’être durablement structurelle et les taux d’intérêts toujours bien trop bas pour y faire face. Seule la partie de l’inflation qui résulte de l’invasion barbare de l’Ukraine par la Russie de Poutine apparaît probablement comme étant plus conjoncturelle, du moins si la guerre s’arrête sur les prochains mois.
Carte du ciel au 18 juin 2022, montrant bien la concentration planétaire actuelle des planètes lourdes et donc les plus importantes :