Les astres ne sont pas aussi favorables que les sondages en faveur de Donald Trump… Le cycle Saturne-Uranus, qui est dominant pour les Etats-Unis, est en fait contradictoire pour la prochaine élection mais il semble plutôt favoriser le camp démocrate.
En règle générale, le cycle entre les planètes Saturne et Uranus a une importance fondamentale pour les Etats-Unis, qu’il s’agisse de politique ou d’économie. Par exemple, lors de la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis ont commencé à remporter des batailles décisives contre les armées Japonaise et allemande lors du renouvellement du cycle entre Saturne et Uranus en 1942.
En politique, de façon générale, une relation positive entre la planète aux anneaux et Uranus favorise le camp politique déjà à la Maison Blanche. A l’inverse, une relation négative pousse à une alternance politique.
Un très bon exemple a été apporté par l’élection de Barack Obama en 2008, pile au jour près sur une opposition Saturne-Uranus (angle négatif de 180°). Son prédécesseur, George Walker Bush, a été élu une première fois en 2000 sur un conflit Saturne-Uranus (carré négatif de 90°), élection d’alternance après les deux mandats du démocrate Bill Clinton.
Soulignons cependant que cette règle générale souffre parfois d’imprécisions ou même d’exceptions… GW Bush a par exemple été réélu en novembre 2004, alors que le tandem Saturne-Uranus se situait entre une confrontation (sesqui-carré négatif de 135°) et une alliance constructive (quinconce positif de 150°). Peut-être fallait-il prendre en compte que l’on se dirigeait vers le quinconce en 2005 après avoir déjà dépassé le sesqui-carré, mais ce n’était pas évident de prime abord.
Par ailleurs, contre-exemple avec la première élection de Bill Clinton en 1992 : Saturne et Uranus étaient en harmonie (demi-sextile positif et précis de 30°), ce qui aurait a priori dû favoriser le camp républicain qui était à la Maison Blanche. Mais le démocrate Clinton l’a emporté, faisant ainsi un joli pied de nez au cycle Saturne-Uranus… Il a cependant été réélu en 1996 sur une fort belle relation entre les deux planètes.
Toujours est-il que le tandem Saturne-Uranus est généralement fiable et que les exceptions ou les difficultés à l’analyser sont rares. Cela dit, l’élection présidentielle de novembre 2024 n’est pas très limpide en regardant le cycle de ces deux planètes : elles sortent d’une relation négative (carré de 90° de 2021 et 2022) et se dirigent vers un beau sextile (angle positif de 60°). Mais cette relation favorable n’aura cependant lieu qu’en 2025…
Nous sommes donc à mi-chemin entre une relation négative d’alternance et une relation positive de continuité politique. A priori, on pourrait plutôt pencher pour une continuité démocrate à la Maison Blanche, car Saturne et Uranus se dirigent vers une relation favorable. On pourrait alors avoir le même schéma de continuité politique qu’en 2004 avec la réélection de George Walker Bush, alors que la relation positive entre Saturne et Uranus n’allait intervenir qu’un an plus tard en 2005.
On peut néanmoins avoir un doute sur le scrutin de 2024, car les deux planètes se situent quand même entre deux influences de nature opposée. Il est seulement possible de pencher « plutôt » en faveur d’un succès démocrate…
A écouter sur YouTube :
Carte du ciel du 4 novembre 2024, jour de l’élection présidentielle américaine :