Nouvelle étape dans la crise européenne ?

Les commentateurs les plus imbéciles se gargarisent sur la fin de la crise européenne à quelques jours du prochain sommet de l’Eurozone… Eh oui, les taux ont baissé dans le sud de l’Europe et la vague des dégradations par Standard & Poor’s, notamment celle de la dette française, n’a pas mené à une nouvelle catastrophe ! En voilà une belle bande d’aveugles…

Logiquement, la belle relation entre Jupiter et Uranus sur la semaine écoulée a conduit à une sympathique embellie, y compris sur les perspectives pour l’économie américaine. Les indices boursiers en ont joliment profité, surtout en Europe où l’on a assisté à une subite bouffée haussière de l’ordre de +7 à 10% selon les pays. Et même de +12 à 15% depuis la mi-décembre… Notons d’ailleurs que nos grands experts politiques ou économiques ne l’avaient pas prévu. L’astrologie moderne, si…

La crise est-elle donc finie ? Pas du tout ! Elle est toujours en pleine développement et ses pires ravages sont encore devant nous…  Elle dépend essentiellement du grand carré Uranus-Pluton (faillites d’Etats, profondes récessions, hausses irresponsables de la fiscalité, etc.) qui est omniprésent jusqu’en 2016… Pas joyeux, n’est-ce pas ? Et elle frappe logiquement l’Europe en premier lieu à cause de la grande opposition destructrice Jupiter-Saturne, cycle planétaire qui colle comme à la peau de l’Europe depuis au moins Charlemagne : voilà, tout est dit et résumé simplement en deux phrases !

Un premier test pourrait avoir lieu très rapidement. Durant ce week-end, le Soleil est en train de passer d’un carré (angle négatif de 90°) à Saturne à un autre carré à Jupiter. Or, la période actuelle depuis 2010 se caractérise notamment par une grande opposition (angle négatif absolument « majeur » de 180°) entre ces deux planètes qui, de notre point de vue, concerne au premier chef l’Europe. Cela nous avait d’ailleurs permis de prévoir une grande crise spécifiquement européenne depuis de nombreuses années…

Le Soleil, c’est comme un détonateur ! Potentiellement, certes, et avec des implications précises qu’il est toujours difficile de mesurer. D’accord… Mais il n’est quand même pas très rassurant de voir le Soleil qui s’en prend aujourd’hui à cette grande opposition Jupiter-Saturne, si représentative de la crise européenne de la dette. D’autant plus que, sur la semaine à venir, Vénus et Mercure vont elles aussi s’attaquer à cette opposition (carrés aussi pour Mercure, demi et sesqui-carrés pour Vénus), tandis que Mars amorce un mouvement de rétrogradation (tous les deux ans) le mardi 24 janvier : un peu symboliquement, c’est l’énergie qui fout le camp, les initiatives qui se dispersent et perdent de vue leur objet, la paresse ou la résignation qui l’emportent. Cela n’est pas très positif sur un plan général, d’autant plus que Saturne elle-même va amorcer le 7 février prochain son propre mouvement (annuel celui-là) de rétrogradation : toujours un peu symboliquement, même si nous n’aimons pas trop cette approche assez fourre-tout, c’est la remise en question des entreprises ou constructions mal édifiées ou mal conçues, toujours sur un plan très général…

Mais revenons sur le conflit du Soleil avec l’axe si négatif Jupiter-Saturne, et notamment avec le seul Jupiter car ce duo spécifique Soleil-Jupiter est le plus réactif et par conséquent le plus facilement observable dans ses effets. Et revenons par hasard (il fait bien les choses, surtout en le sélectionnant…) sur les deux dernières relations négatives Soleil-Jupiter :

– 29 octobre 2011 : opposition Soleil-Jupiter (une opposition, rappelons le, est un angle négatif « majeur »). Que s’est-il passé dans la foulée de cette opposition ? Rien moins que cela : brutale tension sur tous les taux d’intérêts européens, cacophonie politique dans l’Eurozone et… mouvement de rechute des indices boursiers de l’ordre de -15% sur les deux semaines suivantes.

– 8 décembre 2011 : sesqui-carré Soleil-Jupiter (angle négatif de 135°). Et que s’est-il passé ? Sommet européen le lendemain, vendredi 9 décembre, la montagne accouchant d’un bien maigre souris qui, un fois de plus, a déstabilisé les taux d’intérêts et les indices boursiers, notamment ceux du Vieux Continent : rechute des indices de l’ordre de -10% entre le 7 et le 16 décembre…

Tout cela ne nous indique évidemment pas ce qui va se passer de façon précise sur la fin de ce mois de janvier, alors que nous avons un nouveau conflit du Soleil avec Saturne et Jupiter, renforcé de surcroît par Mercure et Vénus. Nous laissons bien entendu la lecture du marc de café ou la scrutation des boules de cristal à ceux qui pensent pouvoir en tirer quelque chose… Il s’agit néanmoins d’un repère et il n’est pas très heureux alors que, sur le fond, la grande opposition Jupiter-Saturne est toujours en pleine activité et n’a donc pas fini de pousser l’Europe et notamment l’Eurozone dans la voie de la déliquescence.

Ce n’est qu’un test, par conséquent… Ok ! Bien sûr… On peut quand même s’en inquiéter légitimement, quand on examine attentivement et le plus objectivement possible le mouvement des planètes. Tout cela nous passe largement au-dessus de la tête ? On aurait tort de le penser, même si l’erreur est spécifiquement humaine…

Jean-François Richard

http://www.bourseanticipations.com

Graphique sur la nouvelle Lune du lundi 23 janvier

 

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