Uranus-Neptune et les maigres récoltes
C’est un des traits caractéristiques d’une confrontation entre Uranus et Neptune, comme c’est le cas depuis 2017 : l’agriculture souffre et cela mène souvent à la hausse des prix, des restrictions alimentaires et même des famines.
Actuellement, le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU redoute cette année des famines pour environ 270 millions de personnes. L’ONU est connue pour ses exagérations et chantages, afin de capter davantage de fonds des États membres. Cependant, même si le chiffre est excessif, on se doute que le problème n’en est pas moins réel. Le coronavirus et ses conséquences économiques ne peuvent en tout cas que renforcer les problèmes d’alimentations dans les pays ou continents qui y sont déjà très sensibles structurellement. Les changements climatiques aggravent également cette situation.
Ces famines ou risques de famines concernent essentiellement l’Afrique, mais aussi la Corée du Nord qui manie mieux les missiles que les hectares de blé ou de riz. Certaines régions asiatiques sont également frappées par de mauvaises récoltes.
En France, en Italie et en Espagne, les gels tardifs de ce printemps ont détruit beaucoup de vignobles et de vergers : on s’attend à ce que le prix des pommes, poires, abricots, pêches, raisins et autres cerises s’envolent sur les mois à venir…
Déjà, l’an dernier, la France avait connu des récoltes de céréales peu abondantes. La collecte de blé avait chuté de -20 à -25%, celles de l’orge et du colza de -30%. A cause d’inondations ici ou là et parfois d’invasions localisées de pucerons.
L’Afrique de l’Est, notamment le Kenya, ont également beaucoup souffert l’an dernier à cause d’une invasion de « criquets pèlerins » qui ont ravagé des centaines et des centaines de milliers d’hectares de cultures. A présent, c’est dans le Sud des États-Unis que l’on redoute les dégâts des « cigales zombies » qui, tous les 17 ans, sortent de terre pour détruire toutes les cultures sur leur passage.
Et si l’on veut une caricature de ce que peut produire un choc Uranus-Neptune sur l’agriculture, on peut remonter à la Révolution française. De 1787 à 1789, Uranus et Neptune ont formé un carré négatif de 90°, renforcé par deux mauvais sesqui-carrés de 135° de Saturne à ces deux premières planètes.
Cela a commencé en 1787 par des inondations catastrophiques, suivies par une sécheresse dramatique et des orages de grêle pendant l’été 1788. Cela a provoqué ce que l’on a appelé la « guerre des farines » avec une envolée des prix des céréales, un des éléments moteur de la Révolution qui a débuté l’année suivante en 1789.
Heureusement, la confrontation entre Uranus et Neptune est à la fin de son influence négative. Ce sera totalement le cas l’an prochain en 2022. On peut alors espérer de meilleures récoltes et, aussi, la disparition ou le contrôle du coronavirus qui dépend également de ce mauvais couple planétaire actuel.
Le demi-carré négatif de 45° entre Uranus et Neptune au 12 avril 2021. On remarque qu’il commence lentement à se détendre…