Ce printemps apparaît globalement favorisé par les cycles planétaires : la petite croissance économique en Occident devrait se maintenir et certaines tensions s’apaiser ou au moins être mises entre parenthèses.
Le climat général est certes difficile depuis 2007 et la croissance mondiale demeure au mieux timorée. Cela ne devrait guère changer jusqu’au début d’un grand renouveau cyclique en 2020 et, sans doute, l’amorce d’une nouvelle révolution industrielle. D’ici là, c’est au plan économique le grand retour de l’inflation et la hausse des taux d’intérêts qu’il faudra subir, principalement à cause d’un conflit entre Uranus et Neptune à partir de la fin de l’été prochain.
Mais durant ce printemps, c’est un peu comme si le temps suspendait son vol. Une belle relation entre Neptune et Pluton (angle favorable de 54°) doit permettre d’apaiser beaucoup de craintes et soutenir la modeste croissance économique mondiale. Les projets budgétaires et fiscaux de Donald Trump pourraient d’ailleurs créer une petite euphorie sur les marchés financiers…
Par ailleurs, on peut observer des relations également positives entre Saturne et Uranus, Jupiter et Saturne et, surtout, entre Jupiter et Neptune. Ces différents éléments sont également provisoirement constructifs et, en particulier, ils devraient limiter dans l’immédiat tout dérapage sur l’inflation et les taux d’intérêts. Surtout grâce à Jupiter et Neptune durant ce printemps…
Seule la France, à cause de l’absence de réformes structurelles et d’un poids fiscal et social écrasant, ne devrait que très modestement bénéficier d’un tel climat. Son chômage de masse ne peut se réduire que marginalement…
Vers une crise française majeure en 2019
Au plan de l’élection présidentielle, le joli duo entre Jupiter et Neptune (puissant quinconce de 150°) ne favorise d’ailleurs pas une alternance. Il « tend » à plaider en faveur de la stabilité politique et, si cela fonctionne comme lors des neuf précédentes élections présidentielles, cela pourrait profiter à Emmanuel Macron dont le projet se situe le plus dans le prolongement du quinquennat d’Hollande. S’il est élu à la présidence, les législatives suivantes se situeront sous le même climat et, dans cette hypothèse, il ne devrait donc pas avoir de mal à obtenir une majorité aux législatives du mois de juin.
Poussons la prospective plus loin, l’hypothèse étant bien sûr que Macron soit effectivement élu, ce qui demande bien sûr à être vérifié… L’automne prochain pourrait alors lui réserver de brutales et bien mauvaises surprises, d’autant plus que Jupiter et Neptune seront alors en conflit, ce qui implique un mauvais passage pour le pouvoir politique en place.
En tout cas, la mauvaise Lune natale de Macron, notamment, risquerait alors de lui faire perdre sa déjà fragile et assez virevoltante popularité actuelle. Ses électeurs auraient alors le sentiment, peut-être, d’avoir été trompés sur la marchandise : l’opposition toujours redoutable Jupiter-Uranus de l’automne risque fort d’activer ses graves faiblesses de naissance (mauvaises relations Jupiter-Uranus-Lune-Soleil-Mercure). Le résultat pourrait être radical et son aura quasi mystique actuelle s’effondrer d’un seul coup…
Quoiqu’il en soit du scrutin présidentiel de ce printemps, la France devrait ensuite se diriger vers une très grave crise politique, sans doute également économique et sociale. Elle devrait se développer en 2018 et éclater brutalement et sans doute avec violence en 2019.
Les configurations qui seront présentes en 2019 sont en grande partie similaires à celles de 1996-1997, qui avaient conduit le Premier ministre Alain Juppé à annuler ses réformes, au président Chirac à dissoudre l’Assemblée Nationale et à ensuite subir une cohabitation politique pendant 5 ans avec le nouveau Premier ministre et socialiste Lionel Jospin. Les configurations planétaires de 2019 seront d’ailleurs beaucoup plus rudes dans leurs effets potentiels qu’en 1997 !
En effet, la conjonction natale Jupiter-Neptune de la 5 ème République va subir en 2018 et surtout 2019 le choc combiné d’un très mauvais duo d’Uranus (opposition) et Neptune (sesqui-carré).
Uranus sera notamment en opposition frontale à la conjonction Jupiter-Neptune qui a fondé la 5ème République en 1958, une configuration identique ayant également fait voir le jour à la 1ère et la 4ème République… Cela promet une certaine forme de sévère chaos politique, sans que l’on puisse évidemment en « prévoir » la forme exacte. Mais ce sera pire qu’en 1997, seul Uranus (et non Uranus + Neptune) ayant alors été impliqué et plus modestement par le biais d’un plus léger carré (et non d’une opposition).
De son côté, le cycle planétaire Jupiter-Neptune sera quasiment pendant toute l’année 2019 en carré (angle de 90°). Cela est également annonciateur de puissants troubles politiques, économiques et sociaux. Comme lors du printemps 1968 par exemple, pour prendre un autre repère historique…
Cependant, Jupiter et Neptune ne seront pas en conjonction en 2019 comme en 1997, ce qui avait conduit à un changement de cap politique majeur et à une franche alternance politique. Le carré signifie une forte contestation politique, mais des élections anticipées (présidentielle et/ou législatives) sont possibles mais tout à fait aléatoires. Elles ne sont cependant pas à exclure.
Une hypothèse possible à une telle crise serait notamment (mais pas exclusivement) une France submergée par ses dettes… Un tel scénario pourrait se concrétiser à partir du choc entre Uranus et Neptune (demi-carré en 2018 et 2019), qui devrait pousser l’inflation et les taux d’intérêts à la hausse dans l’ensemble des pays occidentaux.
Si c’est le cas, on pourrait se dire que la présidentielle 2017 aura été une élection de dupes. Non seulement en raison des machinations judiciaires orchestrées juste avant le scrutin contre les candidatures de Fillon et Le Pen, mais aussi en raison d’un immense absent lors des maigres débats programmatiques : la poursuite des déficits et l’immense dette publique et sociale de la France !
Avec la hausse des taux d’intérêts, le prix à payer pourrait être colossal pour un pays qui ne sait qu’accumuler toujours plus de dettes, une surfiscalité toujours plus lourde, une croissance toujours plus réduite et un chômage de masse toujours plus important depuis plus de 40 ans…
Thème natal de la 5ème République française le 28 septembre 1958