Le phénomène actuel de « concentration planétaire » pousse à la chute de la croissance et aux récessions économiques. La zone euro et la Nouvelle Zélande sont déjà en récession, l’Australie et le Canada devraient être bientôt concernés et probablement les Etats-Unis dans la foulée. La Chine, de son côté, ne renoue toujours pas avec une croissance suffisante.
Notre graphique ci-dessous au 8 juillet montre bien cette concentration planétaire des planètes dites « lentes » : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton. Elles se situent sur un arc de cercle d’environ 110° seulement sur les 365° du cercle zodiacal.
Historiquement, ces périodes de concentrations planétaires mènent à des difficultés économiques plus ou moins lourdes et, généralement, à des récessions. Ce fut notamment le cas en 1940 lors du déclenchement de la seconde guerre mondiale, en 1981 et 1982 avec la lutte radicale contre l’inflation, au début de la décennie 1990 dans la foulée de la première guerre en Irak…
Nous avons averti de ces probables récessions dès l’an dernier et en insistant notamment sur ce problème en janvier dernier. Nous y sommes…
Actuellement, l’ « argent magique » des banques centrales pendant 13 ans de 2008 à 2021, par pure démagogie économique et sociale, engendre des hausses de taux contre une inflation hors de contrôle au plan au moins structurel. Sans doute faudrait-il que les taux actuels, autour de 4 à 5%, doublent carrément pour espérer commencer à limiter les hausses de prix. Au tournant des années 1980, il avait fallu faire passer les taux directeurs de la banque centrale américaine d’environ 10 à 20% pour, enfin, casser la spirale inflationniste des années 1970.
On en est loin, mais les taux actuels commencent déjà à mettre en péril la croissance économique. C’est déjà le cas en zone euro avec les taux les plus faibles des pays de l’OCDE… C’est assez logique, étant donné la ponction de pouvoir d’achat monstrueuse effectuée par la Commission Européenne sur l’énergie, l’électricité et le gaz et toute une série de mesures prétendument « écologiques » qui ne font qu’appauvrir les ménages et les entreprises par la multiplication de normes bureaucratiques et très coûteuses.
Les consommateurs font par ailleurs de la résistance, notamment sur les produits de consommation courante. En France, les dépenses uniquement alimentaires ont chuté de -12% depuis le début de l’année. Quand on voit les profiteurs de l’inflation, ce phénomène de « greedflation » avec des entreprises sans scrupules qui cherchent à doubler, tripler ou quadrupler leurs prix, la sagesse des consommateurs les pousse visiblement à boycotter ces produits. C’est par exemple une caricature avec la moutarde forte de Dijon, dont certaines grandes marques ont prétendu quadrupler le prix de vente. Eh bien, elles ont eu ce qu’elles cherchaient et n’en vendent plus du tout… A tel point, que les dirigeants de supermarchés essayent d’influencer les industriels de l’agroalimentaire pour des baisses de prix. En effet, certains produits ne se vendent plus ou mal ou sont achetés ailleurs en promotion ou dans les magasins low cost. Cela concerne jusqu’au papier toilette, le papier essuie-tout et les sacs poubelle…
Bref, cette chute de la consommation pousse elle-même aux récessions car représentant les deux-tiers de la croissance économique dans les pays occidentaux. Nul doute, a priori et sauf miracle, que l’Amérique du Nord ne suive rapidement la zone euro et bientôt sans doute l’ensemble de l’Union Européenne.
La concentration planétaire actuelle n’indique cependant pas quelle peut être la profondeur de ces récessions. On peut seulement se dire que 13 années de banques centrales irresponsables avec leur « argent magique » pourrait se payer au prix fort, d’autant plus que l’endettement colossal de la plupart des pays occidentaux ne laisse guère de> marge de manoeuvre financière pour atténuer le choc par des plans de soutien. On sera en tout cas vite fixés, la concentration planétaire actuelle commençant lentement à se déliter à partir du printemps 2024…
A voir et écouter sur YouTube :
Carte du ciel de la concentration planétaire actuelle au 8 juillet de Jupiter à Pluton :