De la mondialisation heureuse aux pénuries nationales…

Le système solaire est actuellement très concentré, ce qui est source de nombreux problèmes. Les planètes ayant le plus d’influence, car évoluant lentement au-dessus de nos têtes, sont les plus éloignées de la Terre et du Soleil. Elles sont cinq (Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton) et sont sur un arc de ciel très étroit d’environ 110° seulement par rapport à un cercle qui fait évidemment 360°.

Cette concentration planétaire est très réductrice pour l’activité humaine, elle crée beaucoup de tensions et aggrave lourdement des difficultés qui auraient normalement pu être beaucoup plus limitées. Elle a débuté en 2020 et a provoqué la pire pandémie depuis la grippe espagnole, la paranoïa russe qui a mené à l’invasion sanglante de l’Ukraine et l’inflation qui s’est brutalement envolée en quelques mois autour de 8% dans les pays occidentaux et bien au-dessus tout autour du globe. Cette « concentration planétaire » ne va commencer vraiment à se dissiper qu’en 2024…

Une autre des conséquences de cette mauvaise « concentration planétaire » est de provoquer des pénuries dans tous les domaines, et pas uniquement à cause des confinements liberticides de la dictature communiste en Chine ou du saccage de l’Ukraine par l’armée russe. En fait, c’est toute la chaîne logistique mondiale qui est actuellement désorganisée et les raisons en sont multiples.

Les pénuries les plus courantes affectent donc les puces électroniques, de nombreuses matières premières pour l’industrie et de multiples produits agricoles, allant de la graine de moutarde canadienne au blé, au tournesol ou aux engrais ukrainiens.

Les pénuries de main d’oeuvre ne sont pas moins graves. Depuis plus d’une année, elles se multiplient partout dans le monde et surtout dans les pays industrialisés. Là aussi, les causes en sont très diverses…

En France, on peut accuser un Etat hyper-endetté et un système social basé sur l’assistanat qui rend plus lucratif de ne rien faire plutôt que de prendre des emplois peu qualifiés qui sont payés au salaire minimal. Cela peut expliquer en partie le manque de serveurs, d’ouvriers du bâtiment, de salariés dans le tourisme et l’hôtellerie, le transport routier, la logistique, de professeurs dans les écoles, d’infirmières ou aides-soignantes dans les hôpitaux et même de médecins.

Mais cette explication n’est que partielle, car les mêmes problèmes de recrutement ou des difficultés très similaires se retrouvent aux Etats-Unis comme au Canada, dans toute l’Europe et une partie de l’Asie. En fait, il y a pénurie de main d’oeuvre généralisée à cause de la progression de l’emploi qui a été provoquée par l’ « argent magique » des banques centrales. Nombre d’entreprises ont emprunté gratuitement et ont ensuite embauché pour développer leurs activités.

Cette situation est évidemment très malsaine car cela fait partie des lourds déséquilibres de l’économie mondiale. Elle les aggrave aussi en renforçant l’inflation par la hausse des salaires qui en découle et au bout du compte par la hausse des taux d’intérêts.

Tout cela risque fort d’aboutir à des hausses de taux d’intérêts qui seront insupportables économiquement. Actuellement, pour résumer les choses simplement, avec une inflation occidentale moyenne autour de 8%, il faudrait des taux directeurs des banques centrales à au moins 10% pour la réduire progressivement. Or, ces taux sont entre 0% et1,5% au mieux.

Le fossé est tel entre la réalité et ce qu’elle devrait être qu’un nombre croissant d’économistes commencent à être épouvantés par une telle situation. Elon Musk, va même réduire son personnel à Tesla (la voiture électrique) de 10% car il redoute une crise économique très profonde.

En résumé, de la pénurie de main d’oeuvre on risque de passer rapidement à une pénurie d’emplois et une envolée du chômage. La récession généralisée est probablement très proche.

Carte du ciel au 4 juin de la mauvaise concentration planétaire actuelle :  

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