Pourquoi Nicolas Sarkozy pourrait l’emporter ?

Eh oui, Nicolas Sarkozy nous semble toujours avoir d’assez bonnes chances de remporter l’élection présidentielle, tout simplement parce qu’il bénéficie en ce moment du cycle planétaire le plus important pour la France : celui entre Jupiter et Neptune. Ce n’est pas une garantie absolue, certes, mais c’est un repère incontournable dés que l’on veut faire de l’astrologie sérieusement !

J’en profite pour régler quelques comptes amicaux avec certains de mes amis ou relations chez les astrologues. Non pour alimenter des polémiques, mais parce que j’ai des convictions profondes et argumentées sur le maniement des cycles planétaires… Et que je me désole chaque jour de voir, que ce qui devrait être le ba-ba de l’astrologie est totalement inconnu au royaume des… astrologues ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne me suis jamais senti « astrologue »…

Ainsi, nombre d’astrologues prévoient la victoire de François Hollande… en se basant sur son thème natal. Désolé, ce n’est pas comme ça que ça marche ! D’ailleurs, cela n’a jamais marché, il suffit de voir la caricature de l’astrologie, Elizabeth Teissier, s’être systématiquement trompée à chaque consultation nationale. C’est dire : elle n’avait pourtant qu’une chance sur deux de se planter…

Le rôle majeur de Jupiter et Neptune

Pour apprécier une élection politique, il faut aller « au-delà » des thèmes des candidats. Le repère absolument « incontournable », c’est d’abord d’examiner ce qui fait « vibrer » un pays au plan astral. C’est de là qu’il faut partir, c’est la règle de base intangible et cela paraît quand même frappé au coin du bon sens ! Pourtant, absolument AUCUN astrologue ne procède ainsi : chacun y va de sa petite sauce personnelle, sans repères, sans règles et sans méthode… Comment voulez-vous que l’échec ne soit pas au rendez-vous, et pas seulement au plan politique !

Je prends un exemple avec les Etats-Unis, qui « vibrent » principalement au rythme du cycle Saturne-Uranus. Quand Barack Obama a été élu début novembre 2008, ce cycle planétaire arrivait au cap « majeur » de l’opposition (angle de 180°), ce qui impliquait comme étant « le plus probable » un changement politique majeur. Et ce fut le cas avec l’élection d’un démocrate en remplacement d’un Républicain, à un moment d’autant plus crucial que la récession issue de la crise des subprime faisait rage.

La France, pour sa part, « vibre » d’abord au rythme du cycle Jupiter-Neptune, si représentatif d’une République qui, de part sa constitution, se définit notamment comme « sociale ». Or, Neptune, c’est le social… La 1ere, la 4ème et la 5ème République ont chacune été fondée pile-poil sur une conjonction Jupiter-Neptune, c’est à dire sur l’angle majeur de 0° qui renouvelle le cycle de ces deux planètes.

Si l’on examine par ailleurs les élections présidentielles depuis la 5ème République et l’élection du président au suffrage universel, on s’aperçoit vite d’une règle qui semble bien FONDAMENTALE : à chaque relation favorable entre Jupiter et Neptune, c’est le camp sortant qui remporte à nouveau l’élection; et à chaque relation conflictuelle entre Jupiter et Neptune, on assiste à une alternance politique. Ce n’est quand même pas compliqué de s’en rendre compte, il n’y a eu que 8 élections présidentielles depuis la première en 1965 !

Ainsi, la stabilité politique a prévalu en 1965 (De Gaulle), 1969 (Pompidou), 1988 (2ème mandat de Mitterrand), 2002 (2ème mandat de Chirac) et 2007 (Sarkozy), alors que Jupiter et Neptune formaient des angles, aspects ou relations POSITIVES. A l’inverse, l’alternance a prévalu en 1974 (Giscard qui était un libéral et non un Gaulliste), 1981 (Mitterrand) et 1995 (Chirac), alors que Jupiter et Neptune formaient des angles, aspects ou relations NÉGATIVES.

Voilà la première règle de base à examiner pour toute élection présidentielle en France !

Or, que constate-t-on en ce moment ? Jupiter et Neptune forment depuis décembre 2011 une relation POSITIVE, sous la forme d’un long sextile (angle positif de 60°). Sur un plan « tendanciel », cela favorise le camp sortant, et donc Nicolas Sarkozy. On constate d’ailleurs que la campagne de François Hollande est tout sauf convaincante, quelques soient les options partisanes que l’on peut avoir : il prétend réduire les déficits mais veut engager 60.000 de ses copains en plus comme fonctionnaires à l’Education Nationale, il abolit un jour le quotient familial et le rétablit quelques jours plus tard, il veut taxer à 75% les « riches » et veut une semaine plus tard plafonner la fiscalité à 85% des revenus, etc. A l’inverse, chacun a pu voir, indépendamment de son programme bien sûr, que Nicolas Sarkozy a marqué des points ces dernières semaines en « apparaissant » beaucoup plus cohérent, convaincant et rassurant dans ses propositions. Résultat, les deux hommes sont désormais au coude à coude dans les sondages… C’était bien loin d’être acquis il y a encore quelques semaines, Nicolas Sarkozy peut vraiment remercier Jupiter et Neptune !

Ce n’est pas tout… Jupiter et Neptune, dans leur mouvement naturel en avant, vont former le 4 avril prochain un quintile, c’est à dire un nouvel angle POSITIF de 72°. Cela devrait encore favoriser le « camp sortant » et donc Nicolas Sarkozy, alors que le premier tour de la présidentielle aura lieu à peine 15 jours plus tard…

Est-ce que c’est suffisant pour assurer la réélection du président sortant ? Franchement, je n’en sais rien, même après la leçon a priori percutante des 8 précédents scrutins présidentiels et du cycle Jupiter-Neptune… Prévoir le résultat d’un scrutin politique, qui dépend notamment d’une série de considérations purement techniques, est un exercice qui doit être manié avec beaucoup de modestie. A mon avis… Il y a tellement d’autres domaines où l’astrologie peut exceller, mais celui-ci est le plus casse-gueule. Mais verrez-vous un astrologue ne serait-ce que le reconnaître ? Non, puisque les astrologues travaillent sans repères et sans règles, donc en aveugles. Alors, quitte à être aveugle, autant l’être jusqu’au bout… Mais pour ce qui me concerne, je remarque simplement et uniquement que Nicolas Sarkozy est « plutôt » favorisé et son principal adversaire « plutôt » défavorisé dans les circonstances actuelles du cycle Jupiter-Neptune. Voilà…

Seul problème avec le schéma que je présente, le cycle Jupiter-Neptune va ensuite se diriger vers un carré (angle de 90°) NÉGATIF. C’est un facteur d’alternance politique, évidemment, qui va arriver assez rapidement et à la fin  au mois de juin suivant. Mais ce carré sera encore éloigné en mai et surtout au moment du second tour le 6 mai. Il me semble donc qu’il ne faut donc pas en tenir compte pour la présidentielle… Cela dit, il aurait été infiniment plus confortable au plan prévisionnel que ce carré négatif n’intervienne que 6 mois ou un an plus tard. Mais ce n’est pas le cas et il faut donc trancher. Or, il me semble pertinent de considérer que l’élection elle-même sera de toute façon beaucoup plus influencée par deux facteurs positifs (sextile et quintile) qui auront émaillé les 6 mois précédents, plutôt que par un élément négatif d’alternance qui n’est pas encore en place et ne le sera que plus d’un mois et demi plus tard… Il faut cependant reconnaître que le contexte de cette présidentielle n’est pas aussi parfait ou simple qu’on aurait pu le souhaiter, du point de vue de ce cycle Jupiter-Neptune. Mais le mentionner et le reconnaître, c’est aussi accepter les limites qu’impose le maniement de l’astrologie…

Hollande défavorisé par la Lune, Jupiter et Neptune

Rajoutons un autre élément favorable à Nicolas Sarkozy en ce moment, sous la forme d’un quintile positif Saturne-Pluton qui va être exact le 28 mars prochain et va demeurer très présent jusqu’au 6 mai. Or, le cycle Saturne-Pluton est celui de la famille gaulliste et conservatrice française depuis sa fondation en 1947 (RPF) sur une conjonction Saturne-Pluton. Cela n’est pas un facteur déterminant pour le résultat d’un scrutin, autant que l’histoire politique puisse nous l’enseigner… Cela dit, c’est tout de même un facteur favorable qui, au minimum, devrait dynamiser la campagne électorale de Nicolas Sarkozy. A l’inverse, la gauche, qui dépend essentiellement de Neptune, devrait subir une opposition négative Mars-Neptune qui est déjà présente mais va encore se renforcer et sera très présente jusqu’aux deux tours de scrutin. Ce n’est pas non plus déterminant, mais ce n’est évidemment pas un atout au plan purement « électoral » pour la candidature de François Hollande…

Un autre élément ne peut que frapper un observateur attentif des cycles planétaires et non un idéologue de l’astrologie comme il y en a tant. Le soir du second tour de la présidentielle, le 6 mai prochain, il va se produire une petite configuration planétaire triangulaire qui n’est pas belle : elle va mettre aux prises une opposition de la Lune à Jupiter qui va se situer au carré de Neptune. Autrement dit, il va y avoir un petit conflit planétaire entre la Lune, Jupiter et Neptune. Et si l’on regarde, on y vient maintenant seulement… le thème natal de François Hollande, on constate qu’il a à la naissance… une opposition de la Lune à Jupiter au carré de Neptune ! Autrement dit, exactement le même conflit planétaire que celui qui va se produire le soir du 6 mai…

Alors, je sais bien que nombre de mes amis astrologues vont chercher à minimiser ce conflit planétaire du 6 mai pour aller chercher d’autres arguments plus favorables à Hollande. D’accord… Personnellement, je préfère m’arrêter à celui-là, car il me semble IMPOSSIBLE de faire l’impasse dessus. La répétition de ce conflit planétaire, présent au moment de la naissance de François Hollande comme le soir du 6 mai prochain, ne peut qu’interpeller très fortement celui qui essaye de comprendre comment peuvent bien fonctionner les cycles planétaires. Et une conclusion simplement « possible », c’est que cela signe la fin des ambitions politiques les plus importantes de François Hollande. Ou, en tout cas, que cela ruine d’un coup les espoirs que le candidat socialiste pensait satisfaire avec cette élection.

C’est une analyse. Bien sûr, et elle est forcément fragile. Mais au moins elle part de règles de base que ne connaissent pas et ne veulent pas connaître les astrologues; et d’autre part, elle s’appuie sur des éléments qui ne seront peut-être pas déterminants mais qui, au moins, ne peuvent être écartés d’un revers de main. Or, aucun d’entre eux n’a seulement été examiné à ma connaissance dans les nombreux pronostics astrologiques effectués pour cette présidentielle.

Mais ce n’est pas tout, puisque après la présidentielle il va y avoir les législatives en juin. Or, dans le mouvement naturel de Jupiter et Neptune et comme indiqué précédemment, celles-ci vont se situer à proximité immédiate d’un carré entre les deux planètes, autrement dit un angle NÉGATIF de 90° qui sera exact le 25 juin prochain. Aie… Cela risque en effet de se corser, puisqu’il s’agit d’un puissant facteur d’alternance politique et que le scrutin législatif est prévu les 10 et 17 juin… Il est donc fort possible que l’UMP perde la majorité à l’Assemblée Nationale et que ces législatives imposent alors une cohabitation droite-gauche avec un Premier ministre socialiste ! Envisageons aussi une alternative possible à ce schéma « classique » : que le Front National arrive à pénétrer le Palais Bourbon, rendant l’Assemblée ingouvernable faut d’une majorité absolue de l’UMP ou du PS…

En résumé, on se mire dans la présidentielle… Et si la véritable surprise venait plutôt des législatives qui vont suivre ? En tout cas, il s’agit là d’éléments de réflexion qui me paraissent argumentés à partir des cycles planétaires et qui ne relèvent pas de la simple boule de cristal. Mais c’est à prendre de cette façon, et non comme une recette toute faite qui indiquerait, à coup sûr et de façon tout à fait miraculeuse, le résultat de toutes les consultations politiques…

Jean-François Richard

 

Graphique au 19 mars sur le cycle Jupiter-Neptune

 

 

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