Petit à petit, l’Europe s’enfonce… La Grande-Bretagne est en récession depuis plus de six mois, l’Espagne subit dégradation après dégradation de ses notes de confiance sur sa dette, la France voit le chômage continuer son envolée et la production industrielle tomber toujours plus bas… Quant aux Etats-Unis eux-mêmes, leur croissance donne d’inquiétants signes d’étiolement…
A tel point que l’opposition Mars-Neptune, lourde car perdurant depuis plus d’un mois déjà, a fini par saper la déjà très relative confiance qui était revenu ces derniers mois sur les marchés financiers. On en est là, alors que la confrontation majeure entre Uranus et Pluton, synonyme de récessions et de faillites d’Etats en est encore au stade de la simple montée en puissance. Cela monte vite, d’ailleurs, mais cette configuration n’est pas encore installée avec toute sa puissance nocive sur l’économie, l’épargne, la démocratie et les libertés.
En France, le second tour de la présidentielle est proche. En dépit des sondages qui donnent François Hollande gagnant, nous avons une préférence pour la réélection de Nicolas Sarkozy. A tort ou à raison… Mais le soir du 6 mai, il y aura répétition presque parfaite d’une forte relation négative par rapport au thème natal d’Hollande (Lune-Jupiter-Neptune), ce qui nous fait douter de son possible succès.
Mais après la présidentielle, il y aura aussi les législatives ! Sur ce mois de juin, nous aurons un conflit entre Jupiter et Neptune (carré de 90°). Or, ce cycle est le plus important pour la France et, dans un telle configuration, il plaide en faveur d’une alternance politique ou, à défaut, d’une cacophonie politique qui pourrait résulter d’une chambre ingouvernable, faute de majorité.
Les faits semblent d’ailleurs déjà devancer l’analyse astrologique que l’on peut faire… Si la gauche n’a aucun complexe à faire alliance avec les staliniens du PCF, la droite conservatrice de l’UMP refuse toujours tout accord, même a minima, avec le FN de Marine le Pen… Or, le FN a fait 18% des voix au premier tour de la présidentielle.
Compte tenu du mode de scrutin des législatives, on peut déjà être certains qu’il y aura des triangulaires et que cela favorisera de façon déterminante la gauche. Elle devrait donc remporter les législatives, non par adhésion des électeurs, mais par défaut et divisions des droites…
Quand ce schéma se vérifiera, la porte sera alors définitivement ouverte pour une crise politique majeure et aigüe… Elle passera très probablement par l’implosion de l’UMP et des révisions déchirantes. Cela constituera le pendant politique de l’inévitable faillite de la France et d’un « modèle social » ahurissant, qui transforme en pauvres les classes moyennes ou populaires sous prétexte d’accorder toujours plus à une caste parasitaire d’assistés professionnels et d’agents de l’Etat. Voilà où nous mènera l’inconsistance du « changement maintenant » prôné par la gauche française et François Hollande…
Jean-François Richard
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