Italie, Chypre… Et ensuite ?

L’Italie n’a toujours pas de gouvernement un mois après des élections générales et, même s’il s’en formait un, nul doute qu’il ne puisse durer bien longtemps… Chypre est en faillite à cause de ses banques et non de ses dettes, mais peu importe cela menace la stabilité de l’Europe toute entière et un risque de contagion affole les eurocrates de Bruxelles…

Ces deux situations dramatiques, qui se succèdent à un mois d’intervalle, sont bien entendu la marque du grand carré Uranus-Pluton qui est la dominante planétaire de la période et va étendre son influence au-delà de 2016. On n’a donc pas fini d’en voir… Historiquement, les chocs entre Uranus et Pluton sont synonymes de faillites d’Etat, de corruption des « élites » politiques, de récessions économiques, de montée des extrêmes de droite et d’envolée du populisme, de conflits armés et de guerres. Rien que cela…

Il est un autre domaine qui est concerné par les conflits entre Uranus et Pluton : la fiscalité et la prolifération de la bureaucratie ! Sous de pareilles influences, la taxation des ménages comme des entreprises tend à progresser de façon générale et, dans les situations critiques, cela mène à des impôts ou taxes de nature confiscatoire et même spoliatrices. On l’a vu notamment lors des « New Deals » de Roosevelt dans les années 1930 : si le chômage a peu baissé au bout de compte, l’épargne et l’investissement ont en revanche lourdement souffert de la confiscation de l’or des particuliers comme d’un impôt sur le revenu qui est monté jusqu’à un record de 80%… On l’a vu aussi, autre caricature, lors de la faillite de la République française en 1797 sous le Directoire : la banqueroute dite des « deux-tiers » a tout simplement conduit l’Etat à spolier les épargnants des « deux-tiers » de leurs placements en emprunts d’Etat de l’époque, les fameux assignats de sinistre mémoire…

Aujourd’hui, la tendance est la même et le cas de Chypre est hautement symbolique avec le projet certes annulé dans sa première mouture (mais qui peut revenir sous une forme ou sous une autre) de taxation des dépôts bancaires. En bon français comme également en bon chypriote, on appelle cela un hold-up !

Les dirigeants de l’Eurozone ont donné leur aval à un tel plan de spoliation des ménages, si tant est que les eurocrates n’en aient pas été eux-mêmes à l’initiative… Cela montre assez la si basse morale de ces soi-disant responsables qui, incapables de gérer les crises après avoir montré qu’ils ne savent pas se gérer eux-mêmes, sont prêts à n’importe quelle extrémité… du moment qu’elle sauve leur confortable train de vie ! C’est à dire leurs salaires mirobolants, leurs retraites chapeau, leurs limousines de fonction, leurs appartements luxueux et gratuits, leurs multiples et si nombreux avantages en nature…

En France, la spoliation fiscale a débuté sous Nicolas Sarkozy et a lourdement accéléré sous la présidence du petit fonctionnaire Hollande. Tous les jours, on voit une circulaire, un arrêté, une loi ou un amendement voté à un autre texte de loi qui alourdit la fiscalité, les taxes, les cotisations sociales, le poids des contraintes bureaucratiques… Le coût est désormais à ce point exorbitant, après 30 ans d’une politique sur le fond identique qui ne sait que ruiner un pays au profit de lobbys, de mafias ou d’ « amis » si coûteux, que le pays est engagé sur la voie de l’effondrement : il n’y a tout simplement plus d’argent pour investir et donc créer des emplois au bout du compte et, même ceux qui auraient encore de quoi le faire, s’enfuient à l’étranger car faire prospérer en France une entreprise économique est devenu mission impossible : l’enrichissement individuel est désormais interdit, c’est donc la prospérité générale qui se trouve en chute libre.

Selon un récent sondage, quatre Français sur dix estiment qu’une spoliation à la mode chypriote est possible. Gageons que, sur les années à venir, ils auront évidemment raison puisque la France à la mode sarkozyenne puis hollandienne ne sait qu’additionner taxes et impôts tout en augmentant la dette à des niveaux toujours plus élevés et évidemment insoutenables.

C’est dans la logique du grand conflit entre Uranus et Pluton et tous les pays hyper dépensiers à cause de leur clientélisme politique ne pourront pas y échapper.

Pour Chypre, il demeure que le dimanche 24 mars a lieu un quinconce positif entre Jupiter et Saturne, deux planètes clés pour l’Europe. Même si le cycle entre ces deux planètes est « décroissant » et donc en soi négatif, il est bien possible que l’on trouve au bout du compte une sorte de solution de la dernière chance… Cela pourrait apporter un soulagement provisoire, mais pas endiguer la crise de la dette qui est appelée à se poursuivre et conduire à de nouvelles tentatives de spoliation des ménages comme des entreprises.

Le 23 mars 2013

http://www.bourseanticipations.com

 

Graphique au dimanche 24 mars, sur le quinconce Jupiter-Saturne.

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