Les socialistes redoutent une véritable débâcle aux prochaines élections régionales de décembre prochain. C’est fort possible, étant donné que notre paramètre négatif qui s’installe durablement à partir du 17 septembre précisément devrait normalement peser très lourdement sur le pouvoir en place. Généralement, il le conduit même à la paralysie.
Etant donné le mode de scrutin, très largement à la proportionnelle, on ne peut bien sûr exclure une large victoire du Front National (en dépit des querelles familiales chez les Le Pen qui le rendent assez ridicule).
Ce scrutin est secondaire (sauf pour les postes à collectionner bien sûr) et ne préjuge pas de la présidentielle qui obéira à d’autres critères. Cependant, cela pourrait constituer un séisme de plus en raison du discrédit général des partis politiques de toute nature (y compris pour une large part le FN…).
Par ailleurs, notre paramètre négatif principal (Uranus-Pluton), qui « pousse » aux récessions au plan économique, entraîne au plan politique un rejet qui peut être massif des partis politiques traditionnels. On le voit spécialement au Liban en ce moment avec la contestation de la gestion des ordures à Beyrouth. Un mouvement populaire massif et interconfessionnel « Vous puez » exprime non seulement son indignation sur la gestion des ordures mais s’adresse aussi à la classe politique de façon directe pour dire sans ambages à quel point sa corruption est nauséabonde : cela montre bien le fossé qui peut se creuser entre un peuple et ses « élites »…
En Europe du Nord, les partis populistes continuent de se développer de façon rapide.
On verra de quelle façon un processus similaire pourrait toucher la France au cours des prochains mois. Disons simplement à ce stade que le mépris et la rancoeur contre la classe politique française, parce qu’elle ne recherche que ses avantages personnels en bafouant l’intérêt général, a atteint un tel degré que l’on serait quand même étonné qu’il ne se passe rien du tout… Le terrain est en tout cas mûr, et même plus que mûr ! pour voir éclater diverses contestations ou remises en cause de première importance.
En examinant les dates des 6 et 13 décembres pour les deux tours des élections régionales, même si ce genre d’analyse est un peu aléatoire, on voit en tout cas quelques repères saillants qui pourraient peut-être fonctionner et annoncer correctement certaines des grandes tendances du scrutin :
– Surprise un peu inattendue dans les urnes car, sur les deux jours, la Lune (le peuple) est opposée ou carré à Uranus (les changements brutaux). A la limite, en caricaturant, cela pourrait constituer un « séisme » électoral.
– Débâcle fort possible sinon assez probable des socialistes et de la gauche en général en raison d’un carré très serré Saturne-Neptune.
– Médiocre tenue de l’opposition de droite, surtout au premier tour (carré Mars-Pluton, symboliquement l’action de Mars qui ne paye pas avec le conservatisme de droite de Pluton au plan politique).
– Enfin, le FN dépendant en grande partie du cycle Jupiter-Uranus qui vient à peine de dépasser son quinconce positif, on ne peut exclure un joli succès pour le FN au premier surtout mais aussi en grande partie au second tour.
On verra bien ce qu’il en est, mais il est en tout cas fort possible, au moins à l’état de grande « tendance », qu’un pronostic, aussi fragile soit-il avec l’astrologie, se concrétise en tout ou en partie.
Carte au soir du premier tour le 6 décembre