L’Ukraine continue d’inquiéter. Astrologiquement, il y a deux raisons de s’inquiéter :
– La concentration actuelle des cinq planètes lourdes de Jupiter à Pluton sur un orbe d’environ 100° seulement sur 365° (notre graphique ci-dessous). C’est toujours un facteur de tensions internationales. Même situation sur ce seul plan en 1940 à la veille de la seconde guerre mondiale, ou au début des années 1980 qui avaient vu de nombreux conflits localisés éclater.
– Le choc Uranus-Neptune avec un angle négatif de 45° depuis 2017. Cette confrontation est sur sa fin, l’angle étant déjà à plus de 49° actuellement. Il va s’élargir de plus en plus sur les prochains mois et l’orbe atteindra 54° l’été prochain pour revenir au plus près à 51° pendant l’hiver 2022-2023.
Au-delà de 50°, on ne pourra plus continuer à considérer qu’il y a un conflit encore actif entre Uranus et Neptune. Cette mauvaise configuration est donc sur la pente descendante et, a priori, elle ne devrait plus poser les problèmes qu’elle a créé depuis son début en 2017. Il faut simplement tenir compte que ce qu’elle a apporté ou provoqué concrètement ne va pas forcément disparaître non plus d’un seul coup. Cela peut prendre un certain temps, évidemment…
Sur le fond, les relations Uranus-Neptune sont notamment capitales pour les relations Est-Ouest. Pour résumer simplement, l’individualisme et l’esprit libéral occidentaux sont dominés par Uranus, alors que la Russie dépend étroitement de valeurs plus collectives et autoritaires de nature neptunienne.
Lors de l’alliance USA-URSS pendant la seconde guerre mondiale contre l’Allemagne nazie, on avait une superbe relation positive Uranus-Neptune qui a duré pendant tout ce second conflit mondial. Cela montre à quel point les relations est-ouest sont dépendantes de ce cycle.
Les tensions entre la Russie et l’Occident et notamment les États-Unis ne sont donc pas étonnantes en ce moment et c’était déjà le cas quand Donald Trump était président… C’est en fait le cas de façon croissante depuis plusieurs années, depuis cette confrontation Uranus-Neptune qui a commencé en 2017.
Une fois les jeux olympiques d’hiver à Pékin terminés le 20 février prochain car Vladimir Poutine ne veut pas gêner cette vitrine chinoise, on pourra redouter la période entourant le 23 février avec un demi-carré négatif Jupiter-Pluton. Il « peut » en effet avoir une implication militaire et guerrière.
Un mauvais Pluton mène en effet aux guerres. Certes, ce n’est pas avec Jupiter que l’on a les conflits les plus spectaculaires, loin de là et contrairement à Saturne ou surtout Uranus. Mais c’est quand même un mauvais petit facteur pour la paix.
Il y a quand même par ailleurs un facteur positif, dont on peut espérer qu’il sera déterminant :
– Saturne a formé une conjonction à Pluton en janvier 2020 et, en règle générale, c’est l’approche d’une telle conjonction qui déstabilise la planète, crée ou renforce de nombreuses tensions et provoque des conflits militaires. A présent, la conjonction a eu lieu et elle est de nature apaisante et donc pacifique. A priori, elle devrait éviter un conflit militaire majeur comme celui qui peut être redouté pour l’Ukraine.
En résumé, il nous semble donc qu’une invasion de l’Ukraine par la Russie est possible mais pas certaine du tout. Ou alors, peut-être quelques affrontements qui feraient plaisir à l’autocrate Poutine et que favorisent indubitablement l’administration Biden qui joue les pousse-au-crime depuis plusieurs mois. Finalement, la Russie ne fait que réclamer la neutralité de l’Ukraine et, si les Occidentaux n’étaient pas aussi arrogants de leur côté, une solution diplomatique aurait sans doute déjà été trouvée.
On peut penser aussi que la Russie ne pourrait pas occuper l’Ukraine pour imposer facilement un nouveau gouvernement pro-russe comme au lendemain de la chute de l’ex-URSS : l’Ukraine est un pays immense de 44 millions d’habitants et sa partie occidentale mènerait une résistance désastreuse pour des troupes russes d’occupation. Sauf si Poutine est devenu fou et qu’il veut tenter une telle aventure, mais a priori on peut penser qu’il n’en a pas envie, même si c’est un dictateur brutal dans son pays.
Carte du ciel du demi-carré Jupiter-Pluton du 23 février 2022, mettant en valeur la concentration des 5 planètes lourdes :