Vers une nouvelle crise historique ?

C’est probablement une nouvelle tourmente politique et monétaire qui est en train de se nouer pour l’Europe. La Grèce est le talon d’Achille du fragile château de cartes européen et notamment de l’euro, dont l’avenir pourrait bien se jouer sur les prochains mois.

Le grand conflit planétaire entre Uranus et Pluton depuis le début du printemps dernier n’aime pas les dettes, surtout celles qui sont insolvables. Saturne, en étroite relation avec les taux d’intérêts et également en choc frontal avec Pluton durant tout cet été, ne fait qu’aiguiser les tensions actuelles. La résultante en est pour le moment le dialogue de sourds entre la Grèce et ses bailleurs de fonds…

Le référendum grec du dimanche 5 juillet ne se présente pas bien, le mauvais triangle réunissant Saturne, Uranus et Pluton se trouvant « excité » par différents éléments. Cela pourrait bien pousser les Grecs à refuser les conséquences de leurs centaines de milliards d’euros de dettes…

En fait, quelque soit l’issue d’un référendum très manipulé par les gauchistes de Syriza et les mensonges grossiers d’Alexis Tsipras, c’est à dire même en cas de succès du « oui », le lendemain de ce vote, le lundi 6 juillet, ne se situe pas du tout dans un contexte astral favorable : le Soleil s’en prend directement à Pluton et à Saturne ! Le mouvement des astres, en mettant en valeur négativement la planète de toutes les dettes, Pluton, signale ainsi une possible aggravation de la nouvelle crise de la dette.

Si cela se confirme dans les faits, cela implique une assez probable tourmente sur l’euro comme la construction européenne dans son ensemble. Cela paraît d’autant plus plausible que les deux planètes qui régissent l’Europe le plus directement, Jupiter et Saturne, vont à leur tour entrer en choc frontal au début du mois prochain.

Comme les taux d’intérêts sont directement concernés par les affrontements planétaires actuels, on peut évidemment redouter une spirale haussière sur les taux de la zone euro, à commencer par les pays les plus fragiles après la Grèce : Portugal, Espagne, Italie notamment. Viendraient ensuite la Belgique et la France, cette dernière cumulant désormais presque autant de dettes en rapport de sa croissance que la Grèce au début de sa faillite en 2009 !

Par conséquent, nous sommes peut-être au début d’une nouvelle crise européenne et mondiale historique. Sans doute mesurera-t-on l’imbécilité des bureaucrates de Bruxelles et du FMI à avoir voulu prêter à un débiteur insolvable par définition, de surcroît sans exiger en contrepartie la réforme radicale d’un Etat si clientéliste qui a fini par détruire tout le pays. Sans doute mesurera-t-on aussi l’ampleur des manoeuvres de balayeur d’Alexis Tsipras qui, n’ayant pu une nouvelle fois parasiter comme il le souhaitait le contribuable européen, cherche seulement au travers d’un référendum manipulé à trouver la marge de manoeuvre suffisante pour sortir la Grèce de l’euro sans évidemment payer aucune dette.

On peut plaindre le peuple grec… Le retour à la drachme est certes la seule solution viable, depuis 2010 en fait. Cela reviendrait à une dévaluation de fait de l’ordre de 60 à 80% et donc à doper aussi bien le tourisme que les maigres exportations du pays. Même les rentrées fiscales augmenteraient brutalement et fortement ! Mais cela ne vaudrait la peine qu’en réduisant le poids de l’Etat tentaculaire grec, seule mesure apte à libérer enfin la croissance. Evidemment, cela n’est pas au programme des apprentis gauchistes au pouvoir à Athènes, qui veulent au contraire continuer à planter des fonctionnaires et des rentes de situation corporatistes à travers tout le pays. Il n’en sortirait donc qu’une hyper-inflation redoutable, la ruine complète de ce qui subsiste de l’économie et une spoliation encore plus lourde du peuple. La démocratie n’aurait plus sa place dans un tel pays et une dictature pourrait la remplacer, d’extrême-gauche peut-être mais aussi d’extrême-droite ou militaire, ce qui est plutôt favorisée par le conflit Uranus-Pluton actuel.

Les dégâts en Europe pourraient également être considérables, la hausse des taux d’intérêts pouvant ruiner la maigre reprise actuelle et provoquer une nouvelle récession. Si l’on ne prend que la France, qui va subir en septembre prochain une opposition entre Jupiter et Neptune, on ne peut qu’être passablement inquiets. La dette française dérape et est hors de tout contrôle, le gouvernement et le président ne savent que proférer ou mettre en oeuvre que des niaiseries et le chômage n’en finit plus d’exploser. Là aussi, le clientélisme et les rentes corporatistes minent tout espoir de redressement… Comme dans le pitoyable conflit entre le lobby des taxis et UberPop, le gouvernement défendant une caste moyen-âgeuse dirigée pour une bonne partie par des amis politiques contre des créations d’emplois que permettrait la révolution numérique. Résultat, la France a cinq fois moins de taxis qu’ailleurs, leur prix est cinq fois supérieur et ils dictent toujours leur refus de la carte bleue…

La France risque donc d’être directement secouée à partir de l’automne prochain et on se demande par ailleurs dans quels bas-fonds va tomber la popularité déjà si étriquée de François Hollande. Il n’a rien compris à l’économie, il n’y comprend toujours rien et le dossier grec montre qu’il y comprends de moins en moins. On ne pouvait trouver pire énarque, avec ses amis tout aussi niais Moscovici et Sapin, pour aborder une nouvelle crise… dans la crise qu’ils ont eux-mêmes lancé à coups de multiplications de taxes et impôts à visées uniquement clientélistes.

Heureusement, Neptune et Pluton demeurent favorablement disposés. Cela suppose de nouveaux efforts des banques centrales (si neptuniennes…) pour contrôler tant que faire se peut la situation. Cependant, on voit déjà que le « QE » ou planche à billets de la BCE (Banque Centrale Européenne) n’a pas empêché les taux de marché de remonter durant ce printemps… Cela montre l’impact évidemment limité des banques centrales sur le marché obligataire qui est un million de fois au moins plus puissant que les créations monétaires artificielles. Il y a là de quoi inquiéter aussi les Etats-Unis, pays évidemment plus souple et dynamique que la France mais tout aussi endetté ! L’Etat associé des Etats-Unis de Porto Rico, tout aussi endetté que la Grèce et pour des raisons similaires, entend d’ailleurs ne pas rembourser ses dettes tout aussi monstrueuses.

L’économie a toujours été mondiale, si l’Europe trébuche c’est toute la planète qui va vivre les affres d’une nouvelle crise de la dette.

Le 2 juillet 2015

 

Carte astrale de l’opposition Soleil-Pluton du 6 juillet 2015

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