L’illusion de la planche à billets

La Banque Centrale Européenne (BCE) vient de faire un pas de plus vers la planche à billets pour tenter de contrôler la crise de la dette, tandis que l’Allemagne fait preuve de plus en plus de souplesse à l’égard des pays en faillite… On peut voir dans cette évolution l’impact du demi-quintile (angle favorable de 36°) entre Uranus et Neptune, parfaitement exact le samedi 28 juillet…

Dans un premier temps, cette configuration va demeurer très présente jusqu’au début du mois de septembre et, à plus long terme, jusqu’aux premiers mois de 2014. Elle implique essentiellement des facilités de crédits, une aide des Etats à l’économie et des efforts concertés et coordonnés. On en a déjà vu l’impact en 2008 et 2009 (demi-sextile positif de 30° entre ces deux planètes) avec les plans de relance pour endiguer la récession.

Il s’agit cependant d’une configuration planétaire mineure, encore plus que celle de 2008-2009 dont les effets ont d’ailleurs été limités et n’ont pas empêché la crise de la dette de se propager tout en ne favorisant qu’une bien maigre et fragile croissance. Il devrait en aller de même cette fois-ci, Uranus et Neptune ne pouvant que freiner légèrement la crise de la dette et les tensions récessionnistes que provoque le grand carré entre Uranus et Pluton.

C’est ici la planche à billets qui est ici concernée. La banque centrale américaine (Fed) la pratique déjà à grande échelle depuis 2008 et voici à présent venu le tour de la BCE. Mais comme les déficits continuent à filer et les dettes de s’accumuler, à la fois pour des raisons structurelles et à cause de l’effondrement de la croissance, il ne peut s’agir que d’une fuite en avant : elle se payera évidemment par de l’hyper-inflation, notamment à partir de 2015 ou 2016, et surtout de 2017 quand Uranus et Neptune arriveront à l’étape d’un demi-carré bien négatif et source historiquement de hausse et même dérapage des prix ! Le remède sera donc à peu près aussi pire que la maladie…

Dans l’immédiat, ne rêvons d’ailleurs pas qu’une solution miracle, même provisoire, serait trouvée. Les conflits entre Uranus et Pluton d’une part, et entre Jupiter et Saturne d’autre part, sont toujours bien présents jusqu’en octobre prochain dans un premier temps. Il y aura donc d’autres déboires en matière de croissance économique et d’approfondissement de la crise de la dette sur les prochains mois. On continue d’ailleurs de voir passer, tous les jours, de mauvaises statistiques économiques : elles traduisent bien la détérioration persistante des économies occidentales comme émergentes et les pressions récessionnistes qui rendent encore plus problématique la crise de la dette.

Jean-François Richard

 

Demi-quintile Uranus-Neptune du 28 juillet 2012

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