Les indices boursiers sont repartis à la baisse depuis la fin avril. Et si l’on regarde le pauvre Neptune, on se dit qu’il y a la place pour descendre bien plus bas !
Plusieurs éléments poussent les marchés à la baisse et, en premier lieu, la baisse continuelle de la croissance mondiale depuis environ trois ans. C’est la marque du grand conflit entre Uranus et Pluton, qui est de nature « récessionniste » même si cela ne conduit pas toujours à de franches dépressions économiques. Mais au minimum à un sévère coup de frein sur la croissance…
En second lieu, les banques centrales ne convainquent plus et cela pourrait bien s’aggraver. La faute en revient cette fois à Neptune, qui représente notamment ces banques centrales et subit en ce moment de plein fouet une opposition de plus en plus agressive de Jupiter. De surcroît, pour ne rien arranger, Saturne est lui-même en conflit latent et de longue durée avec notre malheureux Neptune.
Les banques centrales, en activant de monstrueuses planches à billets, n’ont en fait pas réussi à relancer franchement et durablement la croissance mondiale. Celle-ci demeure globalement très morose.
Les marchés financiers, ne considérant le problème que par le petit bout de la lorgnette, attendent toujours plus des banques centrales. Ils réclament en fait que l’on paye généreusement les investisseurs pour leurs crédits, alors que la logique économique est évidemment inverse ! Mais on est en train de s’apercevoir que les banques centrales ont épuisé leurs munitions et, bientôt, elles pourraient peut-être s’affoler elles-mêmes d’avoir joué aux apprentis sorciers…
Neptune, en tout cas, n’a pas fini d’en baver durant ce printemps et même plus tard. On va ainsi voir jusqu’où tout cela peut bien nous mener, mais l’accentuation de la crise financière qui est revenue il y a un an sur les devants de la scène paraît probable.
L’une des premières victimes est pour le moment le dollar, qui subit de surcroît le choc puissant entre Jupiter et Saturne. La compétitivité de l’euro, encouragée par la Banque Centrale Européenne (BCE) depuis un an et demi, est en train de se retrouver réduite à néant. Mais il est douteux que les Etats-Unis en profitent vraiment, car c’est la crédibilité de leur devise et donc de tous leurs actifs financiers qui risque de se retrouver en jeu avec la baisse généralisée du dollar. On approche de l’imbroglio le plus complet.
Tout cela rend difficile le traité de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Europe, Uranus et Pluton ne poussant vraiment pas en faveur d’un commerce libéralisé et encore moins équitable. L’Europe, également victime du conflit entre Jupiter et Saturne, a déjà prouvé son incapacité à gérer l’afflux anarchique des Migrants. Une autre source de crise vient de surgir avec ces négociations commerciales et, finalement, c’est à un écartèlement de la construction européenne que l’on assiste sur fond de déflation latente de l’économie du Vieux Continent. La crise européenne est bien réelle, même si le Brexit ne paraît pas forcément encouragé par le mouvement des astres.
Enfin, la décrépitude politique la plus profonde continue de malmener la France, un pays qui a faussement cru que la taxation clientéliste accumulée depuis 40 ans pouvait rimer avec croissance économique et sociale. Il n’en est évidemment rien, c’est l’inverse qui se produit et la dernière goutte d’eau a fait déborder le vase. La ruine du pays est en marche accélérée.
La France vibrant étroitement au rythme de Jupiter et Neptune, on se demande bien ce qui va ressortir de leur opposition si violente de ce printemps. On en voit déjà les prémisses avec le mouvement « Nuit debout » de ceux qui n’ont pas besoin de se lever le matin pour travailler. Un tel gauchisme nihiliste par essence peut se développer pour mener au chaos le plus complet, c’est une première possibilité.
Cependant, les oppositions entre Jupiter et Neptune ne mènent pas toujours à des contestations « à la gauche » du pouvoir en place. Cela représente surtout une charnière potentielle pour le pays et, parfois, cela conduit à des changements politiques radicaux dans la douleur. On y est peut-être et, en tout cas, les six prochains mois seront déterminants. A cet égard, il n’est pas sûr que le chemin menant à la présidentielle de 2017 se déroule comme c’est habituellement le cas. Pour gouverner, encore faut-il avoir une majorité à l’Assemblée Nationale et on peut au moins se demander si c’est encore le cas. De toute façon, la France risque de connaître une très grave crise politique et sociale sur les prochains mois à cause de Jupiter et Neptune, l’astrologie étant seulement incapable d’indiquer précisément par quels cheminements précis.
Graphique de l’opposition Jupiter-Neptune au 9 mai 2016, quand elle commencera à entrer dans sa phase la plus dure.