La croissance américaine déçoit avec un maigre +1,7% du Pib sur 2011, et… surtout un investissement des entreprises en panne : cela annonce de sérieux déboires ultérieurs sur l’emploi ! Le pire n’est d’ailleurs pas encore dans les cartes…
Pour le moment, le duo Uranus-Neptune favorise la consommation des ménages et on le voit d’ailleurs très nettement dans les données économiques, notamment américaines. Cela peut encore durer un certain temps… Mais le pire est l’installation du grand carré Uranus-Pluton alors que, de surcroît, tous les cycles de Saturne sont décroissants (donc négatifs pour l’économie notamment) et en particulier celui avec Pluton. Or, Pluton concerne au premier chef la profitabilité des entreprises qui dépend évidemment de l’investissement ! Et sans investissements, ni profits ni emplois…
C’est dans cette situation dramatique, car s’étalant sur plusieurs années, que devraient prochainement se trouver l’économie américaine et l’ensemble des économies occidentales. Les derniers chiffres sur la croissance américaine fournissent déjà un sérieux avertissement, alors que la récession pointe à nouveau son nez en Europe.
Une Europe qui essaye pour la troisième fois de sauver la Grèce de sa mauvaise gestion qui perdure ! Peine perdue, la déroute est en cours et ce ne sont pas les milliards des contribuables européens, gaspillés à tort et travers par les bureaucrates de Bruxelles, qui résoudront le problème. L’opposition Jupiter-Saturne, si néfaste pour l’Europe, révèle progressivement à quel point les constructions politique et monétaire se révèlent de bien fragiles châteaux de cartes.
Et voilà que Bruxelles vient de lancer le processus d’adhésion de la Croatie à l’Union des 27 ! Ah, on en voit bien le seul intérêt : élargir encore et toujours les prérogatives des eurocrates de Bruxelles pour… justifier leur existence et leurs rentes si insolentes de situation ! Bien sûr, pas une seule seconde il ne viendrait à l’idée de ces crânes d’oeuf que la Croatie n’a pas davantage sa place dans une Union déjà si écartelée que la Grèce dans l’eurozone… On comprend les Britanniques qui tirent désormais à boulets rouges sur les chimères ruineuses de Bruxelles !
Les marchés doivent donc naviguer dans ces différents marécages. Nul doute que ce soit périlleux, même si le pire n’est pas pour tout de suite…
Jean-François Richard