Le cycle planétaire qui prévaut pour la France (Jupiter-Neptune) s’est renouvelé le 12 avril dernier. En règle générale, il conduit à un changement politique important. Ce n’est pas le cas cette fois avec le seul remplacement d’un Premier ministre de centre-droit par un autre de centre-gauche.
D’ordinaire, le changement politique d’une conjonction Jupiter-Neptune est beaucoup plus fondamental et radical : la 1ère, la 4ème et la 5ème République ont été fondées dans la foulée immédiate d’une telle relation planétaire; et les Premiers ministres Jacques Chaban-Delmas, Pierre Maurois et Alain Juppé ont dû quitter leur poste dans les mêmes circonstances, respectivement en 1972, 1984 et 1997. On pourrait remonter plus loin, on trouverait les mêmes résultats.
Cette fois, rien de tel… Emmanuel Macron a été réélu, il a simplement nommé une bureaucrate un peu à gauche en remplacement d’un bureaucrate un peu à droite, et enfin son parti LREM devrait selon tous les sondages obtenir une majorité aux législatives des 12 et 19 juin. Le Premier ministre change, certes, mais il s’agit d’un changement politique a minima où l’on courtise davantage la gauche écolo après l’avoir fait pendant 5 ans avec le centre droit.
De deux choses l’une : soit il faut se contenter du mini bouleversement de l’arrivée d’Elisabeth Borne à Matignon; soit il y a devant nous un autre changement plus conséquent devant nous, mais que l’on ne peut pas déceler pour le moment.
Dans le deuxième cas de figure, l’histoire de la France et sa corrélation au cycle Jupiter-Neptune indique que le changement politique a toujours lieu dans les 6 mois suivants. Cela nous mène donc grosso-modo jusqu’à l’automne prochain pour, éventuellement, assister à un changement plus important.
Ce changement peut concerner Emmanuel Macron, qui est entré astrologiquement dans une période très difficile et potentiellement très agressive pour lui. Son thème natal est en tout cas très mauvais depuis le mois d’avril dernier et pour environ deux années entières. Quitte à tout imaginer avec une simple hypothèse parmi tant d’autres, il est possible qu’il soit obligé par exemple de démissionner.
Seconde possibilité, que son parti LREM n’ait pas de majorité à l’issue des législatives du mois de juin. Cela semble peu probable, mais n’est néanmoins pas à exclure totalement. Ou alors, peut-être aussi, une majorité trop étriquée qui rendrait le pays ingouvernable et obligerait à un retour aux urnes quelques mois plus tard.
Enfin, la dernière possibilité pourrait imposer un nouveau Premier ministre en remplacement de celle qui vient d’être nommée. Dans ce cas, il pourrait alors y avoir un changement de cap politique conséquent, voire un virage à 180° sur différents sujets.
En tout cas, étant donné la récession qui monte déjà en puissance et risque de frapper en premier lieu l’Europe, on peut se demander ce qu’il va advenir de la gestion de la dette française avec en parallèle la hausse progressive des taux d’intérêts : depuis le début de l’année, le seul passage des taux à 10 ans sur les OAT françaises de 0 à 1,50% va accroître les intérêts annuels de cette dette de 60 milliards d’euros. Or, ces intérêts représentaient l’an dernier 40 milliards et on est donc passé en quatre mois seulement à 100 milliards avec des taux à seulement 1,50%… C’est évidemment ingérable avec la politique bobo-écolo que veut actuellement suivre Emmanuel Macron et Elisabeth Borne.
En résumé en tout cas, s’il doit y avoir un changement politique plus conséquent que celui de la nomination d’Elisabeth Borne, on devrait le découvrir avant l’automne prochain. Cela peut aussi concerner un changement radical de politique, notamment économique, sans que le Premier ministre actuel soit remplacé.
Carte du ciel au 21 mai 2022, montrant que Jupiter s’éloigne très lentement de Neptune et que Mars, pour le moment, se situe entre eux :