MARCHÉS FINANCIERS
Tendance court terme :
Marchés calmes ce lundi 11 décembre en fin de matinée.
Nos signaux de court terme sont très neutres aujourd’hui et demain. On ne constate pas de rechute des indices européens à ce stade, soutenus par la résolution au moins provisoire de différents sujets qui auraient pu poser problème.
Techniquement, les indices évoluent latéralement mais ne sont pas gênés à ce stade par leurs lignes de résistance baissières. Celles-ci sont testées depuis vendredi dernier et, mécaniquement, elles vont être dépassées. Sauf si les indices replongent, bien entendu, mais il faudrait alors qu’ils le fassent clairement dés aujourd’hui. Nous en doutons.
De notre point de vue, il devient de plus en plus probable qu’une nouvelle vague de baisse (confirmant l’élan baissier de la première quinzaine de novembre) n’ait pas lieu. Notre fort signal négatif (fin septembre dernier) semble en passe d’être neutralisé par nos autres indicateurs plus positifs (celui mentionné le 11 novembre dernier et notre paramètre positif de très long terme).
Jusque vers la mi-janvier, les marchés pourraient évoluer globalement assez latéralement. Mais une pointe de hausse à l’approche de Noël (notre « effet Noël » habituel) semble possible.
L’incertitude domine également techniquement pour le moment, mais nous doutons de plus en plus d’un nouvel élan baissier dans l’immédiat. Un mouvement de correction serait alors renvoyé à la fin de l’hiver ou au début du printemps prochain jusqu’à l’été.
Sur le fond, les marchés sont très tendus, surtout le marché américain. Certains analystes font valoir que cela peut durer très longtemps ainsi, mentionnant notamment la très grande vague de hausse sur les actions après le krach de 1929-1932.
En effet, les indices d’actions occidentales ont globalement progressé de façon interrompue de 1932 (en gros et selon les marchés) jusque vers 1962/1965. Ces mêmes analystes oublient cependant de prendre en compte l’inflation sur la même période. Les indices boursiers déflatés des prix ont en fait connu différentes corrections notables, notamment la première au début des années 1940 pour cause de guerre mondiale et d’envolée inflationniste.
Ci-dessous, graphique du Dow Jones déflaté de l’inflation. La plus longue période de hausse des actions américaines a eu lieu de 1950 à 1965 (coeur des 30 glorieuses), soit environ pendant 15 ans mais avec tout de même deux corrections notables vers 1957 et 1963-64.
Tendance moyen terme :
Les marchés d’actions bénéficient depuis plusieurs années de politiques de la planche à billets de la part des banques centrales. Cela reflète l’impact favorable de Neptune-Pluton et il est assez probable que ces soutiens à l’économie, bien que très artificiels et souvent contradictoires, se poursuivent sur les prochaines années et jusqu’en 2020.
Ce facteur favorable n’empêche cependant pas les crises boursières. Depuis l’été et surtout l’automne 2017, nous avons deux nouveaux indicateurs négatifs de moyen terme :
Le premier (demi-carré Uranus-Neptune jusqu’en 2019) risque de créer une poussée inflationniste, une hausse des prix du pétrole, des tensions sur les taux d’intérêts et de mauvaises perspectives en matière d’emploi et de croissance dans les pays occidentaux. Il s’installe pour environ deux années.
Le second (opposition Jupiter-Uranus) s’est présenté sur la fin du mois de septembre et ses effets habituels (tous les 13 ans environ) sont généralement brutaux sur les marchés d’actions, à un moment ou un autre. Une chute « moyenne » de l’ordre de -20% est le cas le plus courant et, plus rarement, le repli se limite à environ -10/-15%. Un tel indicateur négatif crée le plus souvent un sentiment d’inquiétude subite chez les investisseurs, les raisons pouvant être très variées. Son influence s’étale en moyenne sur les 3 à 6 mois suivants son passage.
Ces deux éléments négatifs s’ajoutent par ailleurs à des signaux malheureux que nous avons de façon spécifique pour les Etats-Unis et Wall Street depuis le printemps dernier. Ceux-ci correspondent très souvent à des crises boursières majeures à partir du marché américain et cela pourrait notamment être le cas au printemps 2018, l’hiver 2017-2018 paraissant globalement épargné.
Nous déduisons de nos différents paramètres négatifs déjà présents ou à venir que les marchés boursiers devraient connaître une probable crise. Celle-ci peut être « potentiellement » importante et pourrait même être majeure dans le pire des scénarios d’ici l’été 2018, voire le printemps 2019.
L’hiver à venir va pour sa part voir deux indicateurs particuliers de plus court terme, l’un négatif et l’autre positif entre janvier et avril. On peut sans doute en déduire que, globalement, ils devraient avoir tendance à s’équilibrer.
Compte tenu de ces différents éléments, nous estimons que les marchés d’actions sont globalement peu engageants dans la période actuelle.
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