Heureusement qu’il y a Neptune et Pluton ! Formant depuis 2012 et jusqu’en 2020 un angle képlérien positif de 54°, ces deux planètes concourent à éviter des crises trop lourdes à la planète.
Leur impact est de soutenir une croissance économique mondiale modérée, de favoriser la discussion et les négociations, d’apaiser des tensions que l’on croyait insurmontables. Le meilleur exemple est sans doute le dossier de la Corée du Nord, qui paraissait devoir mener à une guerre nucléaire inéluctable. Cela n’a pas été le cas et il y a bien d’autres exemples du même genre.
Parallèlement, un Neptune positif avec Pluton favorisant le progrès social, on peut se demander si les revendications féministes apparues avec l’affaire Weinstein ne sont pas également encouragées. En dépit d’exagérations manifestes, des progrès indiscutables sont visiblement en train de se produire sur le sujet des violences faites aux femmes.
Uranus en conflit avec Pluton
Le principal cycle planétaire Neptune-Pluton est donc positif. Sous la forme du sextile de 60°, il avait d’ailleurs produit le climat enchanteur des trente glorieuses; puis à nouveau un cycle de progrès économiques fabuleux dans les années 1980 avec le retour de ce même sextile, bien que de façon très limitée en France évidemment. Et comme ce sextile va se former une troisième fois de 2026 à 2032, l’action bienfaisante de ce beau tandem n’est pas prête de se terminer.
Cependant, dans la période actuelle, Uranus est venu lancer de multiples crises. Heureusement que les cycles uraniens avec Neptune et Pluton sont croissants (Uranus se situe entre la conjonction à Neptune et Pluton et l’opposition) et non décroissants comme dans les années 1930 (après les oppositions et avant les prochaines conjonctions). L’impact négatif d’Uranus est donc plus limité.
Mais Uranus a formé un long carré à Pluton de 2012 à 2017 avec des angles exacts, et c’est à présent un demi-carré avec Neptune qui est en place depuis 2017 et jusqu’en 2019.
On en voit les résultats… Avec Pluton, on a d’abord eu la chute de la croissance mondiale avec l’Europe et le Japon au bord de la déflation et des récessions ou lourdes chutes de croissance dans nombre de pays émergents. Le repli sur soi qui résulte d’une telle configuration a également favorisé les formations politiques populistes ou d’extrême-droite et la contestation de plus en plus massive d’une vague de Migrants incontrôlée, surtout en Europe.
A cet égard, un mauvais tandem Uranus-Pluton pose régulièrement ce genre de question : en 732, Charles Martel a refoulé l’invasion arabe à Poitiers en présence d’un carré Uranus-Pluton exact à quelques jours près !
Ce mauvais couple, encore très présent dans ses influences, met donc en lumière tous les problèmes posés par l’immigration en ce moment, au point de redessiner la carte politique de l’Europe : de nombreux gouvernements opposés à l’accueil trop laxiste des Migrants se sont ainsi formés au Danemark, en Italie, en Autriche, en Tchéquie, en Hongrie, en Pologne, en Slovaquie…
Un mauvais tandem de ce genre est aussi l’un des principaux facteurs de guerres. On l’a vu une nouvelle fois ces dernières années avec la Georgie, la Crimée, l’Ukraine, la Syrie… Heureusement, le cycle Uranus-Pluton est toujours « croissant », alors que lors de sa décroissance, on avait notamment eu dans le passé les guerres napoléoniennes et les deux guerres mondiales.
Uranus et Pluton influencent aussi la technologie. Lors de leur trigone favorable précédent à la fin des années 1990, Internet a explosé et s’est trouvé paré de mille vertus. On disait alors : « Google est mon ami ! ». Qui le dirait encore aujourd’hui, alors que le carré Uranus-Pluton a entraîné une sorte de contre-révolution, où l’on s’inquiète bien davantage de l’intrusion des géants du net dans notre vie privée et du coût sans cesse croissant de leurs services en situation de monopole.
Enfin, Pluton concerne la pollution et on ne s’est jamais autant inquiété des conséquences du réchauffement climatique. Mais on peut douter avec un mauvais Uranus que les solutions proposées soient adaptées car les causes ne sont pas forcément identifiées correctement.
A présent, le carré Uranus-Pluton est presque totalement dépassé. Mais il en demeure tous les effets nocifs qui se sont installés ces dernières années, ainsi que la mise en valeur de problèmes qui ne sont toujours pas réglés.
Le choc Uranus-Neptune
Uranus a par ailleurs abordé l’an dernier un autre conflit d’envergure, avec Neptune en l’occurrence sous la forme d’un demi-carré de 45°. Il s’agit aussi d’une influence majeure pour nos petites affaires terrestres.
Un mauvais tandem Uranus-Neptune, au plan économique, provoque toujours de l’inflation, la hausse du pétrole et celle des taux d’intérêts. L’inflation était à zéro il y a seulement deux ans en Europe et à présent elle dépasse les 2% par exemple… En présence d’un demi-carré « décroissant » et donc plus méchant, les années 1970 avaient vu s’installer ce que l’on avait appelé la « stagflation », c’est à dire une croissance très molle et une inflation très forte.
En résultante de ce conflit planétaire, c’est le pouvoir d’achat des ménages qui souffre. Et cela va probablement être le cas de façon générale à cause de la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis, principalement contre la Chine. Heureusement, Neptune et Pluton ont certaines vertus apaisantes pour probablement empêcher cette « guerre » d’aller trop loin…
Un mauvais Neptune favorise aussi les pluies torrentielles, les inondations, les tempêtes spectaculaires, les raz-de-marée, etc. On a commencé à le voir aux Antilles françaises notamment l’an dernier avec les ouragans qui ont dévasté Saint Barthélémy et Saint Martin.
Cette année, ce sont des inondations monstrueuses qui ont ravagé la Floride, l’Indonésie et l’Aude en France. Cela a été d’autant plus spectaculaire et meurtrier, surtout en Indonésie, car Vénus est venue depuis début septembre en opposition d’Uranus et au sesqui-carré de Neptune. Vénus bouge d’ailleurs très peu dans le ciel en ce moment à cause d’un mouvement de rétrogradation et elle va demeurer dans cette position théoriquement bien agressive jusque vers la mi-décembre. D’autres sinistres provoquées par l’eau ou les liquides qui dépendent de Neptune sont donc bien possibles sur les semaines à venir.
Enfin, l’impact politique de Neptune est également notable. En conflit avec Uranus, cela favorise le gauchisme sous toutes ses formes et, aujourd’hui, en particulier l’islamo-gauchisme. Les attaques au couteau sont devenues quotidiennes et, si cela arrange le pouvoir politique de classer les agresseurs comme des dérangés mentaux, on voit bien les problèmes tant de sécurité que politiques et d’immigration que cela pose. D’ailleurs, quel terroriste barbare pourrait être reconnu sain d’esprit ?
On voit aussi se développer un peu partout des formations d’extrême-gauche, à l’image de la « France Insoumise » de Jean-Luc Mélenchon en France. C’est typique du climat urano-neptunien actuel qui avait également favorisé le gauchisme dans les années 1970. Cela avait d’ailleurs conduit par exemple à la prise du pouvoir par les sinistres Khmers rouges de Pol Pot au Cambodge, ce que répète un peu de la même façon Nicolas Maduro au Venezuela aujourd’hui. En général, cependant, ce genre d’aventures gauchistes se termine mal. Comme le Front Populaire de Salvador Allende, renversé en 1973 au profit d’une dictature sanglante.
Enfin, un conflit Uranus-Neptune crée toujours des tensions Est-Ouest. On pensait que Trump s’entendrait bien avec Poutine, or c’est loin d’être le cas tandis que la Russie est pointée régulièrement du doigt pour ses méthodes policières criminelles, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur. La rupture de l’accord nucléaire de INF de 1987 par Donald Trump va également dans le même sens…
Un « dégagisme » si uranien
En fait, pour en rester au plan politique, on observe pour l’essentiel que les démocraties dépendent de Pluton pour les formations de droite en général et de Neptune pour celles de gauche. Cela donne ainsi les deux piliers habituels de toute démocratie à travers le monde.
Or, le mauvais Uranus actuel pousse à la déliquescence des partis traditionnels, autant à droite qu’à gauche. On avait vu le même phénomène dans les années 1930, avec des conséquences bien plus lourdes car Uranus était en cycle décroissant avec Neptune et Pluton en plus de mauvais aspects (sesqui-carré et carré).
On peut ajouter que Saturne est lui-même en phase décroissante avec Neptune depuis 2007-2008 et Pluton depuis 2001-2002. Cela accentue évidemment le rejet des partis traditionnels, dont les politiques sont le plus souvent jugées inefficaces et les dirigeants corrompus. Cette situation a évidemment favorisé le succès politique de Donald Trump comme du nouveau gouvernement italien, pour prendre les deux exemples les plus saillants actuellement.
Saturne et Jupiter sur la mauvaise pente
Si Uranus pose bien des problèmes, Saturne et Jupiter également car tous leurs cycles sont décroissants. Cela représente des sources supplémentaires de fragilité dans différents domaines.
Les cycles de Saturne sont bien sûr les plus importants et ils correspondent toujours à des événements historiques :
– Opposition Saturne-Pluton de 2001-2002 : attentats du 11 septembre, krach Internet, récession mondiale.
– Opposition Saturne-Neptune de 2007-2008 : crise des subprime.
– Opposition Saturne-Uranus de 2008-2009 : la crise des subprime se transforme en faillites bancaires et provoque une récession mondiale.
Les cycles de Jupiter sont également intéressants à suivre. Le tandem Jupiter-Saturne concerne notamment l’Europe par exemple. Or, depuis l’opposition de 2011 et la décroissance du cycle, l’Europe navigue de crise en crise.
La question du contrôle de la vague des Migrants est devenue centrale dans cette Europe en crise et devenue ingouvernable. Le Brexit en est devenu le symbole, les Britanniques rejetant les méthode bureaucratiques et autoritaires de la Commission de Bruxelles. Cette dernière est d’ailleurs toujours en place et n’a pas eu la décence de démissionner alors que le Brexit a signé un échec européen majeur…
En septembre dernier, Jupiter est arrivé au demi-carré de Saturne dans son cycle décroissant. On en a vu les conséquences avec l’arrivée d’un gouvernement populiste/nationaliste en Italie et les crises à répétition sur les Migrants, la gestion économique et budgétaire de l’Europe que cela a provoqué avec Bruxelles.
La conjonction Jupiter-Saturne de fin 2020 amorcera un nouveau cycle et signera un renouveau des équilibres européens si mis à mal en ce moment. Mais il demeure encore deux années de crises, dont on ne peut pas prédire les conséquences exactes. On peut d’ailleurs ajouter que la prochaine conjonction Jupiter-Saturne se fera au carré d’Uranus : c’est la promesse que l’Europe ne trouvera pas facilement la voie de la sérénité, ou seulement de façon provisoire.
La concentration planétaire de 2020
En 2020, les planètes lourdes de Jupiter à Pluton évolueront sur un arc de cercle assez restreint de seulement 120° environ. Cette concentration planétaire est elle-même source de tensions de façon générale.
En 1939-1940, on a eu le même phénomène de concentration planétaire sur environ 120° d’orbe avec 9 cycles décroissants sur 10 et en 2020 on aura 7 cycles décroissants. Toutefois, la grande différence réside dans les deux cycles uraniens qui étaient décroissants en 1939-1940 alors qu’ils sont aujourd’hui croissants. Sans parler de la bonne relation Neptune-Pluton…
Mais on peut remarquer, en se penchant sur la concentration planétaire de 1982, tous les conflits qui ont éclaté sur les années précédentes. Il est vrai que l’arc de cercle était alors très étroit et de seulement 60° environ, soit moitié moins que dans deux ans. Mais les guerres ont été multiples : Malouines, Afghanistan, Iran-Irak, Liban, etc.
La grande crise française de 2019
Dans ce contexte général qui n’est donc pas fameux, on peut s’inquiéter pour la France de façon spécifique. On voit déjà que la présidence Macron, pour différentes raisons, fait eau de toute part. Mais cela risque de poser un problème majeur en 2019.
Pour deux raisons :
– La première tient au cycle Jupiter-Neptune qui est le plus influent pour la France et reflète d’ailleurs très bien sa République si « sociale » avec un Neptune ainsi mis en valeur.
Le cycle Jupiter-Neptune est décroissant et cela est donc « en soi » négatif pour le pays. Mais en 2019, on aura un très long carré Jupiter-Neptune, ce qui est toujours synonyme dans ces cas là de lourdes contestations du pouvoir. Mai 1968 présentait une situation analogue avec un très long carré décroissant Jupiter-Neptune également…
On a donc a priori la promesse de graves difficultés sociales et politiques en 2019, probablement surtout autour du printemps. Heureusement, Saturne atténuera sans doute le choc, la planète aux anneaux formant parallèlement un sextile fort apaisant vis à vis du même Neptune.
– La seconde tient à la position très dure d’Uranus vis à vis du thème natal de la 5ème République. Uranus sera en effet en opposition de la conjonction natale Jupiter-Neptune du thème de constitution en 1958. C’est a priori un passage redoutable, puisque cela peut aller jusqu’à remettre en question l’existence même de cette République sur son point le plus sensible car fondateur avec cette conjonction planétaire.
N’allons pas pour autant échafauder des hypothèses qui donneraient alors dans le roman feuilleton. Signalons simplement qu’une grave crise politique peut se traduire par des élections anticipées, en particulier législatives. On verra bien…
Crise au Proche-Orient et échéance majeure pour la Chine ?
2020 sera l’année d’une triple conjonction entre Jupiter, Saturne et Pluton.
Le duo Saturne-Pluton concerne notamment le terrorisme islamiste qui a débuté lors de la précédente conjonction de 1982 avec le Hezbollah au Liban. Cela constituera donc une échéance pour ce terrorisme si particulier : le début de la fin ou le franchissement d’une nouvelle étape… On peut plutôt penser a priori que ce sera le début de son déclin inéluctable, mais cela reste à vérifier.
Par ailleurs, le Proche Orient dépend étroitement du cycle Saturne-Pluton et, à chaque passage négatif, on a des guerres ou des Intifadas : guerre à l’approche de la conjonction de 1948 qui a fondé l’Etat d’Israël, guerre des 6 jours de 1967 après l’opposition, guerre du Kippour en 1973 sur un carré, guerre du Liban avec la conjonction de 1982, 1ère Intifada en 1987 avec un demi-carré, guerre au Liban en 2006 avec un sesqui-carré, etc. La liste n’est pas exhaustive.
Avec l’approche de cette nouvelle conjonction Saturne-Pluton, on risque donc de nouveaux affrontements violents. C’est déjà le cas à la frontière entre Gaza et Israël toutes les semaines, mais cela pourrait être pire.
La Chine elle-même a été constituée sur la conjonction Saturne-Pluton de 1948. Celle de 2020 peut donc marquer un tournant historique pour la Chine communiste, de même que la conjonction Saturne-Neptune de 1989 avait vu s’effondrer l’URSS née sous la conjonction de 1917.
Cela sera à observer. Mais on ne peut exclure, par exemple, un tournant de la Chine vers la démocratie à partir de 2020. Ce serait en tout cas politiquement cohérent, mais les astres auront bien sûr le dernier mot…
Le grand renouveau : 2020-2035
En dépit de l’aide positive de Neptune et Pluton, c’est donc au plan astral la fin d’une période de crise dans différents domaines qui va se jouer d’ici 2020.
Cette année 2020 marque le début d’un renouveau cyclique qui va au moins s’étendre jusqu’en 2035. En effet, Jupiter va former une double conjonction avec Saturne et Pluton tandis que Saturne passera aussi devant Pluton. C’est déjà la promesse d’un nouveau départ, notamment au plan économique.
Les partis conservateurs ou libéraux devraient également profiter de cette mise en valeur de Pluton. Ils vont certainement y trouver un nouvel élan, de nouvelles idées et sans doute aussi de nouveaux dirigeants. Cela pourrait constituer le début d’un renouveau pour la droite démocratique, d’autant plus que le carré Uranus-Pluton de ces dernières années sera un peu éloigné et qu’il ne favorisera plus directement l’extrême-droite ou des formations populistes.
Les années qui suivront seront encore plus prometteuses, même s’il faudra surtout attendre le tournant de 2026 qui verra se former des configurations de premier plan dont voici un rapide aperçu :
– Trigone Uranus-Pluton jusqu’en 2030. C’est la promesse de progrès technologiques majeurs dans différents domaines, peut-être spécialement dans le nucléaire et l’intelligence artificielle.
– Sextile Uranus-Neptune jusqu’en 2030 également. C’est la consommation des ménages qui sera favorisée, sans doute par la diffusion de nouveaux produits de consommation. A la conjonction Uranus-Neptune de 1993, c’est l’explosion d’Internet et des portables qui avait pris son élan… Les partis de gauche devraient également regagner en crédibilité.
– Sextile Neptune-Pluton jusqu’en 2032. C’est sans doute un nouveau cap dans la socialisation de l’économie qui sera atteint. De nouveaux progrès sociaux sont probables, comme lors des deux précédents sextiles entre ces deux planètes pendant les 30 glorieuses et sur la décennie des années 1980.
Pour sa part, Jupiter reformera de nouveaux cycles entre 2020 et 2024, améliorant progressivement la situation dans différents domaines. Et Saturne sera bien plus important dans ses effets, commençant avec Pluton en 2020, poursuivant avec Neptune en 2026 et finissant avec Uranus en 2032.
En résumé, la décennie des années 2020 sera sûrement beaucoup plus glorieuse et satisfaisante que celle que nous achevons en ce moment. On peut en tout cas faire confiance aux planètes pour améliorer les choses dans de très nombreux domaines.
Jean-françois Richard
CONCENTRATION PLANÉTAIRE MAXIMALE AU 28 FÉVRIER 2020