n’y a pas de raisons d’être très optimistes pour l’économie mondiale sur les prochaines années, les cycles et configurations planétaires étant peu favorables. Pour autant, une vraie catastrophe à l’image de celle des années 1930 paraît peu probable car la situation est beaucoup moins négative.
Pour apprécier la situation économique globale, l’astrologie moderne utilise deux outils :
– Les cycles planétaires principaux qui concernent les planètes Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton : la croissance d’un cycle entre deux planètes est positive (de la conjonction de 0° à l’ opposition de 180° entre deux planètes); et la décroissance du même cycle est négative (de l’opposition de 180° à la prochaine conjonction de 0°).
– Les relations ou aspects directs entre les planètes dont les effets sont les plus importants, à savoir entre Uranus, Neptune et Pluton. Ceux de Jupiter et Saturne apportent des nuances supplémentaires.
Les 3 cycles « majeurs » favorables
Les cycles « majeurs » concernent les tandems Uranus-Neptune, Uranus-Pluton et Neptune-Pluton. Tous les trois sont « croissants » dans la période actuelle et sont donc positifs. Sur ce plan, par exemple, la situation « globale » est bien meilleure que dans les années 1930 ou deux de ces cycles sur trois (Uranus-Neptune et Uranus-Pluton) étaient décroissants et donc aux effets fort malheureux.
Il y a donc un soutien indiscutable à l’économie mondiale de la part des cycles « majeurs ». C’est un apport de fond, mais il ne saurait à lui seul garantir une croissance suffisante, saine et équilibrée…
Les 7 cycles « mineurs » de plus en plus défavorables
Les autres cycles sont d’ailleurs quasiment tous « décroissants », ce qui ne peut que créer de nombreuses difficultés. On trouve par leur examen détaillé un certain nombre des raisons qui expliquent la médiocre situation économique actuelle.
Saturne est en phase décroissante avec Pluton depuis 2001, ce qui a initialement correspondu au krach Internet. Le choc a été surmonté en grande partie sur les années suivantes (2003-2007), mais la planète aux anneaux est ensuite passée en phase « décroissante » avec Neptune en 2006-2007 (crise des subprimes) puis avec Uranus en 2008 (récession généralisée dans les pays développés).
A partir de 2008, les trois cycles saturniens sont donc devenus décroissants, ce qui a constitué un puissant frein au développement économique. Sept ans plus tard, en 2016, ces blocages sont toujours présents…
Les cycles de Jupiter (quatre au total) sont eux aussi en passe de devenir tous décroissants :
Cela a d’abord été le cas avec Saturne en 2010-2011, freinant la reprise née des plans de relance de 2008-2009 et commençant à ouvrir la grave crise européenne, autant économique que politique. Ces deux planètes concernent en effet historiquement le Vieux Continent de façon spécifique.
Cela a continué avec l’entrée en décroissance du cycle Jupiter-Pluton en 2013, puis de celui de Jupiter-Neptune en 2015 et cette année, apportant globalement la persistance de problèmes impossibles à résoudre. Jupiter-Neptune concernant spécialement la France par ailleurs, on a vu la crise économique et politique de la présidence Hollande prendre une tournure de plus en plus sévère et même dramatique avec une surfiscalité provoquant un chômage encore plus massif et la déconfiture de l’Etat.
A partir de l’an prochain, le dernier cycle encore favorable (Jupiter-Uranus) va lui aussi devenir décroissant. Ce changement de cap (opposition de 180° entre les deux planètes) est le plus souvent très saillant et l’un des plus réactif sur les marchés boursiers qui risquent donc de belles déconvenues. La croissance mondiale pourrait encore plus faiblir…
Majorité de cycles négatifs jusqu’à la charnière de 2020
Par conséquent, tous les cycles de Jupiter et Saturne seront donc décroissants à partir de 2017. On peut en tirer comme conclusion qu’ils pénaliseront de plus en plus lourdement l’économie mondiale. La longue crise économique née des subprimes en 2006-2007 devrait donc se poursuivre avec de nouveaux développements. Heureusement que les trois cycles majeurs entre Uranus, Neptune et Pluton seront toujours favorables : cela permettra probablement à l’économie mondiale de continuer à surnager comme elle le fait depuis 2009.
A titre de comparaison, les années 1930 ont connu la décroissance négative de 9 cycles sur 10 entre les planètes les plus importantes de Jupiter à Pluton. A partir de l’an prochain, il n’y aura que 7 cycles négatifs sur 10. Pour souligner la différence un peu plus, les 3 cycles croissants et donc positifs demeureront les plus importants (d’Uranus à Pluton).
Cette situation ne changera pas avant 2020 (nouveaux cycles croissants et donc favorables de Jupiter et Saturne avec Pluton). La mauvaise situation actuelle ne commencera donc à s’inverser qu’à partir de cette échéance : cela permet d’envisager la fin de la crise actuelle qui aura alors duré de 2007 à 2020, soit pendant treize longues années.
Deux confrontations planétaires redoutables
Pour continuer l’analyse, on peut observer que la planète Uranus apporte de surcroît des problèmes supplémentaires. Elle est en effet en confrontation avec Pluton (carré de 90° de 2012 à 2017) puis avec Neptune (demi-carré de 45° de 2017 à 2019).
Un choc Uranus-Pluton pousse historiquement aux dépressions économiques et au protectionnisme, aux conflits armés et à la déliquescence des partis politiques traditionnels qui favorise la montée de formations non conventionnelles sur la droite de l’échiquier, voire à des partis ouvertement de type fasciste.
Depuis 2012, on a bien assisté à ces différents phénomènes, notamment avec la chute sévère de la croissance mondiale et en particulier dans les pays émergents comme la Chine. Heureusement, ce duel Uranus-Pluton est beaucoup moins sévère qu’il ne l’était dans les années 1930. Il y avait alors également un carré négatif de 90° entre ces deux planètes, mais le cycle Uranus-Pluton était alors « décroissant » alors qu’il est « croissant » aujourd’hui….
Cette confrontation va commencer à se diluer en 2017, ce qui signale une nouvelle étape dans la longue crise depuis 2007. Car si Uranus va s’éloigner de sa mauvaise relation à Pluton, il va commencer à se confronter avec Neptune pendant deux longues années !
Le choc Uranus-Neptune, toujours historiquement, produit généralement de l’inflation et la montée en puissance de formations sectaires d’extrême-gauche. Le sanglant Pol-Pot cambodgien, par exemple, avait pris le pouvoir au milieu des années 1970 sur une configuration identique (un demi-carré de 45°). Celle-ci était néanmoins beaucoup plus négative que sur les années à venir, car le cycle Uranus-Neptune était alors décroissant.
On peut donc s’attendre dés l’an prochain à une certaine poussée de l’inflation et une croissance toujours assez faible comme maladivement gonflée par une certaine hausse des prix. Par ailleurs, les banques centrales dépendant étroitement de Neptune, il est probable que la contestation ou les déceptions à cause de leurs politiques de planche à billets soient de plus en plus fortes. On en a déjà eu un aperçu cette année à cause de Saturne et Neptune (en carré fort malheureux toute l’année), mais cela risque fort de prendre une dimension plus radicale avec le choc Uranus-Neptune qui est beaucoup plus puissant dans ses effets. Une telle situation avec des banques centrales malmenées, et plongées dans un brouillard typiquement neptunien quand la planète est mal disposée, risque donc de se renforcer et de durer jusqu’en 2019.
Un facteur de soutien non négligeable
Heureusement, le cycle planétaire le plus important, entre Neptune et Pluton, demeure lui croissant et donc « globalement » favorable. Par ailleurs, les deux planètes sont en harmonie depuis 2012 et jusqu’à 2020 par le biais d’une relation positive de 54° (angle képlérien).
Ce joli tandem a certainement évité un accroissement trop puissant de la crise depuis 2012. Neptune étant concerné, on a pu aussi voir que les efforts des banques centrales ont jusqu’ici permis d’atténuer partiellement une crise mondiale qui aurait pu être plus sévère. Le résultat est assez laborieux, mais il n’est pas nul. Cette situation a de bonnes chances de se poursuivre jusqu’à la fin de la crise en 2020, les banques centrales, malgrès les échecs et les critiques à cause d’Uranus-Neptune, pouvant dans ce cas continuer avec Neptune-Pluton à apporter quelques remèdes partiels pour endiguer encore une détérioration trop vive de la situation.
Vers une nouvelle révolution industrielle à partir de 2020…
L’année 2020 risque d’être fort tendue et mouvementée, autant au plan économique qu’international et notamment militaire. En effet, Jupiter et Saturne vont achever leur cycle « décroissant » avec Pluton, ce qui entraîne généralement de très vives tensions.
Mais le trio Jupiter-Saturne-Pluton va rapidement former une triple conjonction de 0°, amorçant ainsi le départ de trois nouveaux cycles « croissants » et donc positifs (Jupiter-Pluton, Saturne-Pluton et Jupiter-Saturne). Il y a aura donc six cycles positifs (avec Uranus-Neptune, Uranus-Pluton et Neptune-Pluton) sur les dix au total de Jupiter à Pluton. Cela devrait donc très probablement constituer une charnière capitale et mettre un terme à la crise économique actuelle.
On peut même envisager une nouvelle révolution industrielle de 2020 à 2040, car les cycles et les configurations planétaires favorables vont s’enchaîner à un rythme rapide tout au long de ces vingt années. Il reste cependant trois années de crise à subir et, le plus souvent, on sait que ce sont les fins de mauvaises périodes qui sont les plus difficiles à supporter et les plus lourdes de déconvenues…
Position au 27 octobre 2016 des cinq planètes les plus importantes du système solaire pour le devenir de la Terre