Depuis le 17 février dernier, un carré négatif de 90° s’est installé entre Saturne et Uranus et il va perdurer pendant plus d’une année. Cela devrait notamment affecter les États-Unis qui dépendent étroitement des relations entre ces deux planètes. La reprise économique sera sans doute plus difficile et lente que prévu, tandis que l’administration de Joe Biden devrait subir des revers inattendus.
Cela concerne aussi l’inflation et les taux d’intérêts de façon générale. Cela n’est pas systématique lors de toutes les confrontations entre ces deux planètes. Par exemple, lors de la crise de 2007-2008 (Opposition bien plus négative de 180° entre Saturne et Uranus), il n’y avait pas eu de problèmes de taux d’intérêts.
Relevons cependant que le grand krach obligataire de 1994-1995 avait eu pour origine un autre conflit entre Saturne et Uranus (Demi-carré négatif et très serré pendant un an de 45°). En 1994, les indices européens avaient chuté d’environ -25% à cause de ce krach obligataire.
Nous ne voulons pas ici affirmer que le résultat va être le même sur les actions cette année. Cela donne simplement un repère sur le risque probablement maximal, au moins à tel ou tel moment d’ici le printemps 2022.
On peut par ailleurs se dire que la menace inflationniste est loin d’être nulle, en raison des plans de relance qui poussent par nature à la hausse des prix. Quant aux taux d’intérêts, ils sont tellement bas qu’un krach obligataire sur le modèle de 1994 ne peut pas être écarté même si cela ne semble pas le plus probable. Cela n’est pas une bonne nouvelle pour les consommateurs, qui vont payer plus cher leur essence, leur chauffage au fuel ou au gaz et tous les produits qui dépendent de matières premières industrielles comme le cuivre, le zinc, l’aluminium, etc.
Soulignons, en raison de paramètres planétaires similaires et notamment de conjonctions entre Saturne et Pluton, que le plan américain Marshall de relance des économies européennes en 1947 avait provoqué une inflation très forte jusque vers 1952-55 sur le Vieux Continent. Cela a même constitué un record pour le 20 ème siècle…
La crainte d’une forte hausse de l’inflation n’est donc pas ridicule en ce moment, même si les prix demeurent « pour le moment » très sages. Mais pour combien de temps ?
Enfin, en 1994 et 1995, les marchés financiers redoutaient une hausse de l’inflation qui ne s’est… finalement pas produite. Les marchés ont uniquement joué en fait à se faire peur. On verra cette année si un tel schéma se reproduit ou si l’inflation repart de l’avant, même de façon limitée, comme cela semble au moins le plus probable. Notons aussi qu’il n’y avait pas eu de plans de relance en 1994, en tout cas pas de la nature de ceux de 1947 ou de 2020 et 2021 avec comme moteur essentiel Saturne et Pluton…
Carte du ciel du carré Saturne-Uranus du 17 février 2021